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22 novembre 2024

« Il Mondo Della Luna » débarque à Nice

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Il Mondo Della Luna s’apprête à entrer sur la scène niçoise. Ce spectacle est prévu pour le 24 et 26 mars à l’Opéra de Nice. Inspirée du livret de Carlo Goldoni, cette histoire est un « dramma giocoso » en trois actes. En attendant l’événement, tous les artistes se préparent.


opera_020.jpg Des chants italiens, des costumes créés pour l’occasion, une histoire pleine de quiproquos et qui colle à la tradition de la comédie « dell’arte ». C’est tout cela, il Mondo Della Luna.

A Nice depuis le début du mois, la troupe d’artistes répète à la Diacosmie. Un grand bâtiment réservé aux préparatifs de l’Opéra.

Il faut faire vite, tout assimiler, être au point pour le jour J. Sur un plateau aménagé provisoirement, tout est à sa place. D’abord une table d’expériences chimiques et un faux téléscope. Puis un divan biscornu et un tableau. Le décor est planté. Dans une ambiance familiale, détendue mais professionnelle, les « artistes intermittents » font alors leur « entrée ». Ils chantent, s’agitent, assimilent les phrases et les pas. Pour les guider, Francesco Fanna, chef d’orchestre depuis une vingtaine d’années. Il a voyagé dans le monde entier, et a dirigé plusieurs concerts et spectacles. Ce qu’il aime dans « Il Mondo Della Luna » : une mise en scène pleine de vie. Et pour preuve. Des explosions provoquées, des parties de « trap-trap » et la pratique d’un véhicule-vélo hybride tout droit sorti de l’imagination sont de mises dans ce « show » du XVIII ème siècle.

Laure Baert
Laure Baert
En dehors d’être un récit typique qui met en avant un père, ses filles et leurs amants, « Il Mondo Della Luna » est un véritable « opéra- bouffe », une drôlerie sympathique selon les termes de Laure Baert. A 29 ans, cette soprano et interprète de Clarice (une des soeurs), ne regrette pas d’avoir accepté ce rôle de femme vive, rebelle et enjouée. Un rôle qui, soi dit en passant, colle à son tempérament. C’est en tout cas ce qu’elle confie.
Mais pas le temps de discuter, l’heure est au travail, à la concentration. Un pianiste pour donner le rythme, est c’est parti pour des heures d’entraînement. A quinze jours du grand soir, les « virtuoses » de la scène font encore quelques erreurs. Parfois des trébuchements imprévus. Mais à force d’acharnement et avec une régisseuse attentive qui veille sur eux, les progrès apparaissent rapidemement. Les heures passent, et le résultat devient encourageant. Reste à voir si la représentation séduira le public. Une représentation où humour et émotion seront à l’honneur.

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