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26 novembre 2024

Dupain et Guem en concert à Nice

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Dans le cadre du festival Tour de Scènes qui entre dans sa deuxième semaine, Nice Première vous conseille deux concerts à éviter de manquer : Dupain et Guem.


C’est mercredi que Dupain investira le Cedac de Cimiez alors que Guem enchantera la salle Lino Ventura dans la soirée de vendredi.

dupain-bann.jpg Dupain : Made in Marseille

En deux albums coup de poing, Dupain s’est forgé une image hors cadres et turbulente chez les enfants de la sono mondiale des années 90. Dans le chaudron de la planète Marseille, le quartier de La Plana a enfanté Dupain, organisme vivant en ébullition permanente et qui publie aujourd’hui un 3e album : « Les Vivants », titre manifeste sans conteste.

Vivantes les oreilles : Si le socle reste le même (la batterie poids lourds, la vielle à roue entêtante, les basses « dans ta face »), les cordes saturent si franchement qu’on oublierait presque qu’elles « mandolent ». Explosifs et chargés à bloc les garçons. Les percussions perses de Bijan Chemirani, les voix graves du Chor de la Plana ou l’accordéon de Christian Maes se laissent porter sur la vague, souples des hanches et regard vers la terre.

Vivante la parole. Le chant occitan, partie intégrante de l’identité Dupain, relevait de la fraternité avec les insoumis de tous bords. Peuples sans terres et empêcheurs de consommer en rond. Pas un gramme de rigidité régionaliste dans le propos de nos amis marseillais. Il serait donc inutile de chercher un quelconque changement de cap dans la prise de parole en français qui ouvre l’album et ponctue une bonne partie de ses chansons. Point de virage, mais une ouverture totale sur le monde tel qu’il est, devrait être ou ne sera jamais.

Vivante la poésie. A la question « La poésie a-t-elle sa place en 2005 ? », Dupain répond sans trembler : un verbe dur comme la roche, une langue gorgée de soleil, une révolte belle et lyrique, un réalisme tempéré par le rêve. Dupain nous raconte le monde tel qu’il tourne.

Dupain :
Samuel Karpienia – Chant
Samuel de Agostini – Batterie
Pierre-Laurent Bertolino – Vielle à roue
Noël Baille – Basse
Daniel Gaglione – Mandole

guem.jpg Guem : de l’Afrique au Brésil…

Référence incontestée dans l’univers des percussions, Guem reste un artiste complexe s’intéressant aux rythmes du monde entier et maîtrisant pratiquement tous les instruments de percussions. Descendant des esclaves nigériens amenés au siècle dernier dans le sud de l’Algérie, Guem sera plongé dès son plus jeune âge dans l’univers de la percussion. Une tradition familiale centrée autour de la musique de transe lui livrera les grands secrets du diwan. Arrivé en France dans les années 60 pour entamer une carrière de footballeur professionnel, il s’apercevra très rapidement que son avenir sera intimement lié à celui des peaux. Après un passage au Centre Américain de Paris qui lui permettra de jouer avec la fine fleur des jazzmen Français et Américains (Michel Portal, Steve Lacy…), il décidera d’entamer une véritable carrière non plus en tant qu’accompagnateur mais en véritable chef d’orchestre des percussions.
En 1973, Guem enregistre son premier album « Percussions Africaines », mais son premier grand succès arrivera en 1978 avec l’album « Guem et Zaka », enregistré avec ses élèves du Centre Culturel Américain. Il compose à cette époque son morceau le plus célèbre : « Le Serpent », réenregistré en 1996 pour le générique de l’émission « Ca se discute ».

Avec plus d’une trentaine de disques sortis depuis le milieu des années 70, des milliers de cours de danse et de percussions, des concerts à travers le monde entier, Guem conserve toujours la même volonté : offrir à la percussion une véritable place mélodique dans l’univers musical (et non pas exclusivement rythmique). Entre force et douceur, mélodie et rythme, joie et tristesse, spiritualisme et passion Guem reste un personnage à part dans le monde des percussions qui aborde son art comme un apprentissage perpétuel.

Invité au Brésil au début des années 80 pour un concert unique, suite à son succès, Guem est resté la-bas prés de 6 mois pour effectuer une tournée dans tout le pays mais également pour enregistrer cet album magnifique avec des musiciens brésiliens. Lors de ce voyage Guem eut l’intelligence artistique d’adapter sa musique à la culture brésilienne afin de créer un échange avec cette culture. Le résultat de ce travail est ce disque, qui permet aux percussions et aux rythmes brésiliens de retrouver leurs racines africaines.

O UNVERSO RITMO GUEM édité uniquement en vinyle à l’époque est réédité aujourd’hui par Nocturne avec 2 nouveaux titres exclusifs enregistrés en octobre 2004 et jamais sortis. Tout au long de l’année 2005, année du Brésil, Guem participera à de nombreuses festivités organisé dans le cadre de l’année du brésil.

Programme de la deuxième semaine :

Mardi 14 mars

Au Cedac Cimiez :
Rock/Chanson – 20 h 30 – [5 euros sur place uniquement] (présenté par SHADOC)
Princess Cum [06]
Voir descriptif du groupe dans la présentation du Collectif
Chinaski [06]
Voir descriptif du groupe dans la présentation du Collectif
My diet Pill [06]
My Diet Pill explore la brit pop gentillette, le folk-rock velouté en passant par le rock pur et dur.

Au Volume :

PUNK ‘N’ BEAT KLASH- 19 h – [3 euros] (présenté par ESB et Keyabou) Ethnopaire [06]
Electro Punk + vidéos (Folklore de la Zone Mondiale)
Guitares ravageuses, boite a rythme bérurière, synthé shamaniste, bienvenue dans le chaos sonore et visuel d’ Ethnopaire.

Playmates on the Run [06]
Imaginez de la trip hop avec des kicks hardcore ou tribe/jungle, couplés avec la guitare punk de Pits et la voix posée, suave et douce de l’ anglaise Gali. Bienvenue dans l’univers romantico/trash/urbain des Playmates.
Keyabou Vs Grange Gorman (live TTR :up and down breakbeat kore)

Un live tout en nuances tribales et expérimentales qui fleure bon la conscience planétaire et mystique. Une expérience musicale et spirituelle à ne pas rater!

Déco + visuels
Au Boogaloo
Soirée Slam – 21 h – Le Boogaloo [gratuit] (présenté par Le Donz ex-Boulegue’s Brigade)
Discipline du mouvement hip hop à part entière, le slam, c’est réveiller le poète qui sommeille en nous, dans une liberté totale de style et de sujet traité. Viens déclamer ton texte !

Mercredi 15 mars

Dupain + guests – 20 h 30- Cedac de Cimiez [9/12 euros] (présenté par Boulega ti)
Dupain [Marseille]
Engagement, énergie du rock’n’roll et de la contestation populaire, Dupain impose la puissance de sa musique et de son message en puisant dans ses racines occitanes et méditerranéennes. Troisième album dispo : «Les Humains »
Hep taksim [Nice / Marseille]

Une balade à travers la musique et les chants sépharades d’Espagne, de Turquie et de Grèce, en les revisitant par des apports insolites comme le saxophone et le djidunun (tambour d’eau africain).

Lo gran festival lagalla [06]

Séquences vidéos en niçois, qui tchatchent de la compétition, de la chance, du Gòbi, du néolibéralisme, dei tantiflas et de bien d’autres choses. Un croc-en-jambe aux discours, aux comportements et attitudes convenues de notre société du spectacle.

Jeudi 16 mars

En Fac de Sciences, dans le parc (au foyer en cas de pluie !) :

Soirée Fanfare – 19 h – [3 euros] (présenté par Kulth)
En Vrac [06] Chansons relevées, entre baleti et influences issues de la nouvelle scène française (Ogres de Barback, Les Hurlements de Léo…)
Les Fanfarons [06]
Les Grosses Papilles [83] C’est dans la langue que tout commence….Les Papilles de forme mamelonnées, se composent d’une contrebasse, d’un accordéon, d’une guitare humide, d’une batterie et d’un micro pour la papille du fond, proche des cordes vocales… Quatre gueules au cœur d’une mise en scène détonante ? Un univers intrigant et décalé !

Au Volume :

La Guerre des Ondes – 19 h – Le Volume [4 euros] (présenté par Fonétiq et Sous les galets…le son !)
Baxter Lilly [Belgique] liveact industrial electro métal
K21 [06] liveact expérimental hardbreakcore
El Chanchito vs Le Prince [06] liveact drum’n’bass to breakcore vs clavier
Moon [83] mix breakbeat to drum’n’bass
Videomix, Décos cyberpunk & virtuelle, expos photos…

En After :

After Drum’n’Bass/Industrial – 23 h – [5 euros] (présenté par Art’Tek Terre Happy)
Twins DJ’s : Franck Vador (aka Fred’Axium)& Darkenstein (aka Sweetohm) [83/06] mix industrial tek à 4 mains et 3 platines
VAG [06] mix massive drum’n’bass
Bouillabass [06] & FKL [Belgique] mix industrial breakcore

Vendredi 17 mars

Guem + guests – 20h30 – Théâtre Lino Ventura [10/12 euros] (présenté par Héphaïstos)
Guem [Paris]
Référence incontestée dans l’univers des percussions, Guem reste un artiste complexe, s’intéressant aux rythmes du monde entier. Avec plus d’une trentaine de disques sortis depuis prêt 30 ans, des concerts à travers le monde entier, il conserve toujours la même volonté d’offrir une véritable place mélodique aux sections rythmiques. Entre force et douceur, joie et tristesse, spiritualité et passion, Guem nous propose 90 minutes d’un voyage initiatique en live et images vidéo.

Sofa Percussions et Laissons Les Fées Faire(Cie Danse) [06]
Ce spectacle retrace l’histoire de la vie d’un Homme en Afrique de l’Ouest, ponctuée de rites initiatiques mêlant à la fois danses, percussions et chants traditionnels.

Samedi 18 mars

Villa Arson – 21 h [6 euros] (présenté par Electron et Panda 06)
Soul Breakerz [06]

Duo composé de JAGGAE, auteur et interprète de textes qu’il chante en anglais et arabe et DAJOBU, dj / producteur. Un métissage electro-jazz aux influences down-tempo, hiphop et breakbeat/drum n’ bass.
+ MODSLEEP [06] + ORREST aka K-NOOL
Expositions, performances, lives, projections etc….

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