Récupération de Donnèe
12.5 C
Nice
22 novembre 2024

OGC Nice – Lyon 4-1 : la rébellion Rouge et Noire

Derniers Articles

Ils étaient dos au mur, la tête basse , le goût amer de la défaite dans leurs chaussures . Avant le choc des extrêmes , les Niçois ne savaient plus sur quel pied danser , ni même courir. Face aux Gones , les hommes de Didier Ollé-Nicole ne partaient pas vraiment favoris face à des Lyonnais venus en conquistadors des terres azuréennes . Vainqueurs à Anfield , les uns étaient propulsés un temps sur le toit de l’Europe. Défaits à Lorient, les autres menaçaient sérieusement de fredonner un requiem en sous-sol . A Nice Nord, les compteurs étaient remis à zéro , les milliers de spectateurs venus encourager le Gym retenaient leur souffle dès les premières minutes de jeu , le spectre d’une déconvenue devenue une aire conditionnée pesante semblait balayer les espoirs les plus fous, les rêves les plus doux


jpg_nicelyon.jpg

Dans l’arène, 11 « Nissarts » vêtus de leur tunique Rouge et Noire étaient devenus à leur tour des supporters. Le cœur, la foi, la passion, la fierté. A l’instar des banderoles mises en avant par la BSN, les mal classés de la Ligue 1 allaient sonner la révolte . Celle de la victoire . Sur le terrain , Julien Sablé enflammait les travées du stade dès les premières secondes , invitant ce dernier à se joindre à ce qui semblait être une rébellion inespérée plus qu’ inattendue. Ce même homme, capitaine d’un soir pouvait, sur coup franc, inquiéter une première fois Rémy Vercoutre après une frappe puissante à ras de terre. Fringants, les locaux étonnaient par leur capacité à se projeter vers l’avant , à l’image d’un Loïc Rémy , qui au forceps, multipliait les appels sur son couloir . Il ne lui aura fallu que 17minutes avant que son centre parfait ne trouve la tête surpuissante de Mamadou Bagayoko , déjà buteur contre l’OL avec les Aiglons il y a en 2005-06 (1-1), lors de son passage d’une année. L’explosion de joie aux quatre coins du stade se mêlait à la stupéfaction .

Les leaders du championnat tentaient , se heurtant à un bloc solide…le même qui avait encaissé 20 buts en 9 journées, le « challenger » Ismaël Gace , en plus. La 39ème minute était à l’image du Grand Soir tant attendu. Rémy,encore sur la droite, pouvait dans la surface de réparation adresser un centre en retrait qui allait être dévié par Aly Cissokho. Vercoutre surpris ne parvenait pas à empêcher le ballon de franchir la ligne. 2-0. La Mi-temps était sifflée par l’arbitre, Monsieur Jaffredo. Quelque chose était en train de se passer . Personne n’osait repenser au retournement de situation de l’an dernier et la victoire Rhodanienne 3-2 ,véritable vol à l’arraché ,après que l’OGCN eût mené par deux buts d’écart….Mais la seconde période voyait les Aiglons manier avec perfection leur football , comme si ces joueurs il y a encore peu les mines déconfites , avaient été désensorcelés . Il ne restait que 20 minutes, tout pouvait encore arriver, le miracle comme la déconvenue.

La grâce est alors venue accompagner un contre d‘Anthony Mounier , qui pouvait lancer en profondeur David Hellebuyck, ce dernier prenant le dessus sur Toulalan et trompant le portier Lyonnais , sorti à sa rencontre, d’un pointu du gauche. Nice 3 – Lyon 0. Une euphorie devenue palpable s’est alors transformée en frénésie , au cœur de la vieille enceinte du quartier St Maurice. Sidney Govou,. lui, touchait du bois, sa frappe heurtant la transversale de David Ospina, Lyon ne pouvait pas gagner. Mieux même, sur un ballon dégagé loin devant par son gardien colombien , l’OGC Nice allait écrire une page de son Histoire mais également une , moins glorieuse celle-ci, de son adversaire. Loic Rémy, toujours lui se jouait de la défense adverse pour filer droit au but et, malgré le retour de Makoun, pousser le ballon au fond des filets. 4 à 0 pour Nice face aux protégés de Jean-Michel Aulas. Depuis le 22 septembre 1995 et un but de Samuel Ipoua, Nice n’avait plus battu Lyon.

Les drapeaux étaient de sortie, la ville et le Comté allaient enfin danser à la gloire des leurs, Les ultras, les amoureux, les sympathisants et toute cette grande famille pouvait ressortir avec honneur et commencer enfin, un week-end sur de bons auspices . Plus que la manière et malgré la réduction du score d’Ederson, les niçois pouvaient enfin espérer en des lendemains qui chantent . A condition bien sûr de connaître le refrain. Les supporters le répètent sans cesse . Il s’appelle « Nissa la Bella ».

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages