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22 novembre 2024

Indochine et ses Météors enflamment le Nikaïa

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jpg_indochine-nice-2.jpg La foule venue voir le groupe jouer est plutôt diversifiée, du fan adolescent au look gothique au jeune vieux venu passer un bon moment. Quelques enfants sont même présents, prêts à découvrir un moment de musique exceptionnel.

La première partie est assurée par Asyl, un groupe de rock français aux influences teintées de punk rock et de la musique d’Indochine. L’accueil du public reste modéré. Les fans attendent leur groupe favori.

La scène reste cachée par un rideau lors de l’installation des instruments, laissant pour seul divertissement au public des musiques des années 40 plus ou moins bien reçues.
L’atmosphère n’en est pas moins explosive dans l’attente du début du concert.

Quelques secondes avant l’arrivée d’Indochine, le rideau s’avère être un écran pour la projection géante d’un court-métrage aux images fortes et à la musique aliénante. Nous y voyons des scènes de guerre, des grands dictateurs, la destruction du monde, etc. Mais surtout le symbole de la tournée : un cheval de guerre arborant un masque à gaz au milieu d’un nuage toxique.
Le nouvel album du groupe, « La République des Météors » semble en effet avoir pour sujet principal la guerre 14-18. La pochette du single Little Dolls, par exemple, représente une exécution. Quelques fans avouent trouver ce sujet « inquiétant ».

Nicola Sirkis
Nicola Sirkis

Nicola Sirkis et sa bande ouvrent le « show » avec Go Rimbaud, Go !. Bonne ouverture pour l’auditoire qui entre directement dans l’ambiance, déjà une interaction s’installe avec le chanteur.
S’en suit Marylin, puis la chanson Republika. Nicola Sirkis est en forme, il chante le sourire aux lèvres, danse et saute sur scène.

Le groupe enchaîne sous les cris de joie avec le single phare de ce nouvel album : Little Dolls. Cinq grands écrans sont alors déployés dans la salle du Nikaïa de Nice, plongeant les spectateurs dans l’univers d’Indochine. Des scènes de guerre, des enfants aux visages d’anges, des explosions dramatiques, des couples qui s’embrassent,… le clip de la chanson est retransmis et donne toute sa valeur à l’interprétation du groupe.
Le succès du groupe est au rendez-vous. Le public hurle littéralement de plaisir. Nicola Sirkis n’en revient pas : « On a jamais eu autant de monde dans cette ville ! Merci Nice ! ».

Le groupe interprète ensuite Play Boy, la fameuse chanson du jeune homme avouant avoir essayé les vêtements de sa mère. Le rythme effréné fait sauter les fans sur place. Nicola Sirkis les invite d’ailleurs à bouger, à chanter et à hurler toujours plus.

Lors de la chanson Punker le chanteur s’exclame « Est-ce que tu voudras faire le sexe avec moi ? », ses paroles sont ensuite reprises par l’audience enthousiaste. Indochine affirme ainsi son style décalé.
Le Lac, morceau extrait du nouvel album, puis Le Manoir enchantent le public.

Nicola Sirkis
Nicola Sirkis


Regain d’exclamations dans le public, Indochine décide de jouer le célèbre titre : J’ai demandé à la lune. Nicola Sirkis se tient à la pointe de l’avant-scène et écoute, ému, un phénomène incroyable. Le public chante la chanson entière à sa place, sans manquer une parole, avec une dévotion presque totale dans une douceur chaleureuse. Touché, le chanteur se courbe face à eux, une vague de chaleur s’empare de la salle. « Merci » arrive-t-il à articuler « Merci sincèrement Nice, on a une grande chance d’avoir un public comme vous. »
Mais c’est lors de 3ème sexe que Nicola Sirkis restera sans voix, l’audience le remplace et une fois encore chante la totalité du morceau. Il s’agenouille d’émotion. La fin de la musique est marquée d’une énorme ovation.
C’est ainsi que l’on réalise que la plupart des gens présents ce soir là sont de vrais fans, fidèles, voire accros à Indochine, sa musique et ses membres.

Pour La Lettre de Métal, Nicola demande à tous d’allumer leurs portables et de les brandir. Durant la chanson, une nuée de lumières blanches envahit la salle, telles des lucioles. Cette ambiance perdurera avec Un ange à ma table.
Le groupe interprète également la fameuse Alice & June et Popstitute. Pour ensuite se lancer dans Club Meteor, un medley de You spin me around, l’illustre Canary Bay, Les Tzars, Des fleurs pour Salinger et Mao Boy !.
Le « show » prend fin avec un rappel généreux, une série de chansons qui finissent de ravir les spectateurs.

June, une jeune fan, donne son avis sur le concert de ses idoles : « J’ai assisté au show de Marseille et Nice, et honnêtement cela n’avait rien à voir… Les Niçois sont bien plus réservés, de ce fait l’ambiance été moins bonne. Mais Nicola et les Indoboys restent irréprochables… Nicola prend vraiment du plaisir à nous faire partager sa musique ».

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