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22 novembre 2024

OGC Nice – Nancy : Qui sont les vrais méchants ?

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Le Stade du Ray a une nouvelle fois été le théâtre d’un bien triste spectacle samedi soir. A un mois de la finale de la coupe de la Ligue qui opposera le Gym à l’AS Nancy Lorraine, le match comptant pour la 31ème journée de championnat a tourné à l’affrontement entre les 22 acteurs pour finir en bataille rangée dés le coup de sifflet final. La faute à qui ? Tentative d’explications.


nice-nancy-bann.jpg Alors que la France du football et d’ailleurs veut nous faire passer pour les brutes de services, alors que nos supporters sont dans le collimateur d’une poignée de personnes qui se disent « inquiétes de la montée de la violence dans les stades français », il est important de replacer les choses dans leur contexte.

Pour être régulièrement dans les tribunes de notre bon vieux stade du Ray, j’ai pu être le témoin à de nombreuses reprises, de comportements inadmissibles sur un terrain de football, de la part des joueurs de l’équipe adverse. Je joue moi même au foot et même si le niveau professionnel est censé être plus exigeant que tout autre, il est difficile de comprendre certains comportements. Et le match de samedi soir en est la preuve la plus flagrante.

On peut arriver en retard sur le ballon et faire faute. On peut faire une faute d’anti jeu pour gagner du temps. Mais les gestes effectués par André Luiz sur Koné ou sur Vahirua sont indignes d’un match de football et n’ont rien à faire sur un terrain de sport. Et ce qui est dramatique, c’est que ce n’est pas la première fois, loin de là. Ilunga, le défenseur stéphanois avait déjà eu des vilains gestes envers notre meneur de jeu qui auraient mérité la sanction suprême. Et ce n’est pas le seul. Tout le stade se souvient de l’entrée en jeu du jeune lillois Mirallas qui est allé directement au contact sur Cyril Rool en lui assénant un coup de coude dans la mâchoire ne récoltant qu’un simple carton jaune. Et les exemples sont légions. Que dire du jeu de Jurietti ou de Faubert, de Maicon, de Diego Perez, de Diarra ou de Armand ?

Un quart des matchs à 11 contre 10!!!

carton-rouge.jpg Jusqu’à présent sur les 31 matchs de Ligue 1 disputés par les hommes de Frédéric Antonnetti, 8 se sont terminés en supériorité numérique. Et il y en aurait eu certainement plus si le corps arbitral avait fait correctement son travail en protégeant les joueurs les plus souvent visés.
Je veux bien sur parler de Bakary Koné et de Marama Vahirua. Le premier, véritable poison pour les défenses, de part sa technique, sa rapidité et sa vivacité est la cible numéro un. Son parcours en Ligue 2 la saison dernière lui a donné une réputation de buteur patenté et les adversaires de Nice étaient prévenus dés le début de la saison. S’il n’est pas rare de le voir sortir en boitant du stade à la fin des rencontres, c’est un miracle pour qu’il n’ait pas encore subi de grosses blessures cette saison.

Idem pour notre Tahitien. La technique de Marama déboussole les défenseurs adverses. Ses contrôles orientés et ses dribbles déroutent souvent et poussent les défenseurs à faire faute. Mais il y a faute et faute. La plupart du temps c’est de véritables attentats qui sont commis contre nos joueurs et avec toute l’objectivité du monde, on ne peut pas le nier.

Et il faut aussi compter sur la présence dans nos rangs de Cyril Rool, un joueur qui fait honneur au maillot qu’il porte et qui souffre aujourd’hui de sa réputation glanée au cours de ses précédentes saisons parmi l’élite. Les équipes adverses cherchent systématiquement à le provoquer et à le déstabiliser. Et comme il est dans le collimateur des arbitres, ça ne pardonne pas. Alors oui il a été souvent averti mais il n’a jamais été expulsé cette saison.

Protégez les artistes s’il vous plait!!!

nice-nacy.jpg Il y a des limites à tout. Et Nancy les a dépassé allégrement samedi soir. Dans les dernières places du classement du fair play alors que l’OGC Nice est dans le top 5, l’ AS Nancy brille cette saison par son jeu rugueux aux quatre coins de l’hexagone. Futur adversaire en finale de la coupe de la Ligue, leur attitude ne peut passer pour un accident. Comme le dit très justement l’entraîneur niçois : « Ce qui s’est passé ne peut être fortuit. A mon avis c’était complètement prémédité. En première mi-temps, il y a eu plusieurs brutalités sur Vahirua et Koné. A mon avis ils voulaient les casser en deux. Avec Nancy on a vraiment pas le même jeu. Nous on essaye de jouer au foot »

Ca promet donc beaucoup pour le 22 avril car il faudra faire abstraction de ce premier round et retourner dans l’arène avec la plus grande attention. C’est souvent l’apanage des petites équipes d’imposer un jeu dur et viril car elles n’ont pas les moyens de rivaliser différemment. Et c’est le cas de Nancy cette saison pas de Nice. L’ OGC Nice nouveau est arrivé et avec lui, une nouvelle façon de jouer. Le jeu du gym d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui proposé par les hommes de Gernot Rohr lors de la montée en Ligue 1. Le groupe a gagné en maturité, en expérience et aussi en technique grâce à des garçons comme Vahirua ou Bellion

Alors s’il vous plait messieurs les arbitres protégez les artistes et les techniciens. Depuis plusieurs saisons, la ligue 1 est en panne d’efficacité et le monde du football s’interroge. Et il me semble que l’on peut voir dans le jeu violent proposé par certaines équipes un début de réponse, non ?

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