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22 novembre 2024

Lori Balyozyan, nouvelle présidente de la JCE Nice : « quand on s’investit, il faut donner de soi »

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Lori Balyozyan, présidente de la JCE 2010
Lori Balyozyan, présidente de la JCE 2010
Nice Premium : Quelles ont été vos motivations pour faire partie de la Jeune Chambre Economique de Nice en 2007 ?

Lori Balyozyan : C’est José Moro, le Past-Président 2007 que je connaissais qui m’a parlé de la Jeune Chambre. Il m’avait décrit ce mouvement comme étant une belle opportunité pour me développer à titre personnel et dans les échanges avec les autres. À partir de là, je me suis lancée, j’ai fait le tour du bureau. On a une particularité dans notre Jeune Chambre à Nice : en tant que postulant à la Jeune Chambre, nous devons rencontrer les membres du bureau pour nous présenter et connaître la Jeune Chambre. Puis, une fois que l’on a fait le tour du bureau, on devient stagiaire. Là, nous faisons le tour des commissions de travail et après on passe en comité de directeur et nous devenons membre à ce moment là. Je me suis lancée dans cette aventure et là j’ai découvert des personnes motivées et entreprenantes, des personnes qui ont envie d’agir et de s’impliquer dans la vie de leur cité, de se dépasser en fait. C’est ce qui m’intéressait le plus.

NP : Comment est venue cette nomination au poste de présidente ?

LB : Les anciens sont venus me voir. Le Past-Président 2008, Alain Palacios et le Past-président 2009, Dorian Richelmi sont venus me voir et m’ont dit que ce serait bien que je sois la prochaine présidente de la Jeune Chambre Economique. Je m’investis beaucoup dans ce mouvement. Ils m’ont confié cette tâche. C’est un challenge pour moi cette année. Cela fait deux ans que je suis à la Jeune Chambre Economique. J’ai accédé très rapidement à ce poste là.

NP : Comment la Jeune chambre procède-t-elle aux nominations ?

LB : Chaque année, les anciens se concertent pour voir qui pourrait représenter au mieux la Jeune Chambre Economique. Chaque année, une seule personne est nominée et elle accepte ou pas de prendre ce rôle là. Ensuite, il y a une Assemblée Générale élective où tous les membres se réunissent. Le futur président expose ses motivations et son programme et juste après il y a une discussion de tous les membres.

NP : Quels sont les profils ?

LB : Ce sont des personnes qui sont quand même investies à la Jeune Chambre, qui ont du temps. La Jeune Chambre prend quand même du temps en dehors du cadre professionnel. Il y a ce rôle de représentativité. Il faut bien connaître la Jeune Chambre et être apprécié des membres également.

NP : Une jeune femme à la présidence de la JCE, c’est apparemment plutôt rare ? Selon vous, pourquoi ?

LB : Oui, en effet c’est plutôt rare. Je suis la 3e présidente de la Jeune Chambre Economique de Nice. Mais pourquoi, je ne sais pas (rire). Dans toutes les Jeunes Chambres, il y a beaucoup de femmes. Après ça dépend de la situation personnelle. Une femme qui arrive à 25, 30 ans commence à vouloir fonder une famille. Être à la Jeune Chambre prend quand même beaucoup de temps. C’est une vie à part entière. Personnellement, je suis célibataire. J’ai du temps à consacrer à la Jeune Chambre.

NP : Combien dure le mandat d’un président au sein de la JCE ?

LB : Un an. On veut que chaque année le bureau change et le président change pour que chaque personne ait la possibilité de prendre des responsabilités au sein de la Jeune Chambre. Le but est de se former et de se développer personnellement.

NP : La JCE est une association et vous exercez par ailleurs une profession. Comment parvenez-vous à concilier votre profession et votre rôle au sein de l’association ?

LB : Je fais les deux. C’est vrai que je n’ai plus beaucoup de temps pour moi. Je n’ai pas d’obligations en dehors de la profession. En dehors de mes heures de travail, je me consacre à la Jeune Chambre, après c’est les week-ends. Il y a des week-ends de formation, des week-ends de développement etc. J’arrive à concilier les deux. Parfois, je travaille comme cette semaine (je prépare ma passation) je ne vais pas beaucoup travailler. Je travaille plus pour l’association mais c’est exceptionnel. Quand on s’investit, il faut donner de soi et c’est fait en dehors de mes heures professionnelles.

NP : De combien de membres la JCE est-elle composée ?

LB : De trente membres. Il y a les membres du bureau avec un secrétaire général, un trésorier, un vice-président animation et communication, un vice-président développement qui s’occupe du recrutement, développement et formation, un directeur programme qui s’occupe de gérer les commissions, il est directeur de commission.

NP : Pouvez-vous me présenter la jeune chambre économique ?

LB : Comme on l’appelle chez nous c’est le mouvements des Jeunes Citoyens Entreprenants. Les membres de la Jeune Chambre Economique sont des citoyens âgés de 18 à 40 ans qui s’investissent pour le bien de leur cité. Nous proposons des solutions innovantes aux problèmes de la société. Nous les testons par les commissions de travail. Et nous les proposons à la fin aux associations, aux institutions et aux entreprises. La Jeune Chambre permet aussi à chacun de prendre rapidement des responsabilités en devenant d’abord directeur de commission puis en devenant membre du bureau.

NP : Quels sont les projets à venir pour la JCE ?

LB : Cette année, nous avons quatre commissions. La première commission a pour mission d’animer les places à Nice. L’objectif de cette action est d’amener un sang nouveau dans l’animation des places niçoises pour recréer un nouveau lien social. Ensuite, il y a la commission salon de l’automobile propre à Nice. Là nous souhaitons organiser un salon dont l’objectif est de sensibiliser les citoyens sur l’éco-mobilité. Là, on invitera des constructeurs automobiles, des entreprises qui pourront nous proposer leurs solutions innovantes pour réduire la pollution atmosphérique et la consommation énergétique des voitures. L’autre commission est la première prise de parole. C’est une idée de commission pour initier les jeunes, dans les écoles, à prendre la parole en public. La dernière commission, que l’on fait déjà depuis plusieurs années, est la commission cocktail-débat sur l’avenir économique de notre ville. On l’appelait avant petit-déjeuner débat.

NP : Vous nommez le programme 2010 de la JCE « 2010 : Nice, capitale de l’éco-citoyenneté », pourquoi ?

LB : À la Jeune Chambre, nous sommes des citoyens responsables. Cette année, nous souhaitons mettre en place des projets qui concilient à la fois économie et écologie. Nous avons déjà commencé à organiser un cocktail débat l’année dernière sur le thème « éco-mobilité tout le monde en parle, qui agit ? ». Cette année, nous avons le projet de mettre en place le salon de l’automobile propre à Nice. Cela rejoint également le thème national de la Jeune Chambre Economique française d’aujourd’hui.

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