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22 novembre 2024

Patrick Moya œuvre pour le carnaval de Nice 2010

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© Florence Caranelli
© Florence Caranelli
Lorsque l’on franchit la porte du domicile de Patrick Moya, nous plongeons dans une véritable caverne d’Ali baba. Masques en tous genres, tableaux, personnages imaginaires sont apposés aux murs et sur les étagères. Patrick Moya demeure un artiste incontestable. C’est bien connu : les artistes ont la particularité d’être désordonnés. Papiers en tous genres recouvrent son bureau. Cela n’a pas l’air de lui déplaire « on essaie de me ranger les choses mais après je ne les trouve pas ». À 54 ans, il s’est construit un monde imaginaire. Son imagination débordante et son talent lui ont permis d’être reconnu dans la région. Depuis 2009, il réalise des dessins de chars pour le célèbre carnaval de Nice.

Le Roi de la planète bleue

Cette année la fête est placée sous le signe du développement durable. Pour les circonstances, Patrick Moya a imaginé un char de tri sélectif avec un éléphant. Sa singularité ? Il est transparent et confectionné à partir de grillages. Derrière l’animal, un tapis roulant qu’une personne sera chargée de faire tourner L’idée ? Remplir l’éléphant de bombes, d’objets divers. Bombes qui vont être recyclées, puisqu’avec sa trompe, il doit rejeter des confettis. Patrick Moya réalise uniquement des dessins. Il aura consacré une heure à concevoir ce dessin. Avant cela, il en a conçu 8 autres qu’il a soumis aux carnavaliers. « Je récolte toute la gloire parce qu’il y a le dessin, mais je ne fais pas le plus gros travail », énonce-t-il avec humour.

Une deuxième vie

Patrick Moya est habité par une âme d’enfant. Il ne souhaite pas vieillir. Quand on l’interroge sur son âge, il répond « je ne sais pas. Je ne fête pas mes anniversaires ». Pour échapper aux années qui défilent et vivre dans un monde imaginaire, il s’est créé un personnage sur Second life, un univers en 3D, où il se fait appeler Moya-Janus.

© Dessin du char
© Dessin du char
Depuis qu’il a mis un pied dans second life, son engouement pour le monde virtuel n’a plus de limites. Il est capable de rester toute une journée devant son écran géant. « J’ai commencé à acheter des terrains, puis j’ai rencontré une designer londonienne, quelqu’un qui s’intéressait à l’art etc». « Second life est un potentiel de rencontres ». Il se pourrait qu’un « cyber carnaval » voie le jour. Pour l’instant, il s’agit d’un appel à projet. Plusieurs artistes du monde virtuel seront sélectionnés par un groupe de jury. On souhaite donc bonne chance à Patrick Moya.

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