L’article 3 de la Constitution de 1946 stipule que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ». Et pourtant, la réalité démontre le contraire : soixante-dix pour cent des femmes accèdent à des emplois précaires, 82% d’entre elles, sont employées à temps partiel etc. Le Collectif Départemental pour les Droits des Femmes réagit à toutes ces disparités.
Il invite les niçoises et les niçois à se regrouper place Masséna, le 8 mars 2010 à 18 heures. L’occasion d’aborder deux thèmes : la sexualité, la contraception et l’avortement ainsi que la retraite des femmes. Leurs pensions demeurent 38% inférieures à celles des hommes.
Un siècle d’histoire
Le 8 mars 1910, une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays ont créé la Journée internationale de la femme. Objectif : acquérir le droit de vote. Soixante-sept ans plus tard, en 1977, les Nations Unies adoptent une résolution dont le but est d’inciter tous les pays à consacrer une journée à la célébration des droits de la femme. Ce n’est qu’en 1982, que le gouvernement socialiste français rend la journée de la femme officielle. Un an plus tard, naît la loi Roudy qui a pour vocation d’établir l’égalité homme/femme au travail. Un texte qui reste encore à l’état d’utopie : les salaires des femmes demeurent inférieurs de 27% comparés à ceux des hommes. La parité n’est toujours pas d’actualité. Victor Hugo l’affirmait, « une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contrepoids au droit de l’homme le droit de la femme ».