Nice Premium : Quelle est votre analyse du 1er tour ?
Gaston Franco : Nous avons été particulièrement déçus par l’importance des abstentions. Cette élection a peu intéressé les citoyens, notamment dans le Sud de la France. Nous le vivons comme un échec du président Vauzelle qui a refusé de communiquer pendant toute la campagne sur son bilan. On peut lui attribuer la responsabilité de ce petit résultat. Pour le reste, dans les Alpes-Maritimes nous avons fait un bon score. Nous avons fait 2 points de plus qu’aux dernières élections sur le plan national et à Nice aussi. Mais cela ne veut pas dire qu’on s’en satisfait.
N.P : Comment vous préparez-vous au 2e tour ?
G.F : Nous allons continuer à parcourir le département, à multiplier les réunions et les meetings pour inciter les électeurs à voter dimanche prochain. Je pense que le message est entendu, ça a été un choc également pour les abstentionnistes, une interprétation forte que de constater le nombre très élevé des abstentions. Nous souhaitons mobiliser les gens qui n’ont pas voté. On sait très bien que près de la moitié des électeurs ne souhaitent pas une fusion avec le Parti Socialiste. Nos marges de progression sont très importantes. On se bat jusqu’au bout pour gagner.
N.P : Quels sont vos pronostics pour dimanche ?
G.F : Je pense que compte tenu de l’importance des abstentionnistes au 1er tour, il est bien difficile de faire un pronostic, en tout cas dans notre département. Ce qui est important et essentiel, c’est qu’on aille le plus loin possible en terme de voix et en nombre de sièges pour conforter la position de Christian Estrosi dans ce département ainsi que la position d’Éric Ciotti comme Hubert Falco l’a fait pour le Var. Et ensuite, charge à nos amis du département des Bouches-du-Rhône de remonter aussi pour que nous puissions l’emporter au niveau de la région.