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22 novembre 2024

Gaël Nofri, un homme de droite à Nice

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nofri.jpg Il est de ces jeunes qui feront partie intégrante d’une lignée qu’il est plus communément habitué d’appeler la « droite » locale. Gaël Nofri nous parle de Nice, du CPE ou des futures élections dont il sera, ne serait-ce qu’en tant qu’électeur, un des acteurs dans son développement.

Entré dans la classe politique sous l’égide de Charles Pasqua, c’est au poste de Secrétaire Général de l’Association Niçoise des Amis du Maire que Gaël Nofri apporte, aujourd’hui, son soutien à Jacques Peyrat et à son équipe municipale.

A la tête de Nice Génération Espoir, Gaël Nofri est aussi le webmaster de son propre site www.gael-nofri.org et c’est en quelques questions et réponses que Nice Première vous propose de lé découvrir.

nofri-2.jpg Nice Première : Gaël NOFRI, présentez-vous aux internautes de Nice Première ?

Gaël Nofri : Et bien en fait il n’y pas grand chose à dire… Je me suis engagé très tôt en politique, au sein du Rassemblement Pour la France de Charles Pasqua que j’ai l’honneur de représenter sur la ville de Nice aujourd’hui. En 2004, pour les élections régionales j’ai été tête de liste départementale d’une formation divers droite « Priorité Action : Construisons l’Avenir ». J’ai aussi été la même année président, pour les Alpes Maritimes, du Comité de Soutien aux listes « Charles Pasqua : La France en tête ». Je suis en outre Secrétaire Général de l’Association Niçoise des Amis du Maire.

cpe-logo-2.jpg NP : Comment vous positionnez-vous dans les événements qui bousculent la France ces derniers jours ?

GN : Il y a deux choses d’abord, le Contrat Première embauche en lui-même. Je suis persuadé que c’est une bonne chose pour les jeunes qui payent le plus lourd tribut au chômage (23 % des jeunes sont au chômage, 50 % des jeunes issus des zones sensibles). Je pense aussi qu’il s’agit d’un contrat assorti de nombreuses aides, garanties, moyens d’accompagnement qu’aucun autre contrat ne garantit. Le Contrat Nouvelle Embauche a permis de créer 280.000 nouveaux emplois dont près d’un tiers n’auraient jamais vu le jour sans ce dispositif. Il faut espérer que le CPE ait un succès encore plus grand : le but c’est de créer de l’emploi.

Ensuite, le problème vient des manifestations et des blocages, des revendications et des prétentions de syndicats, des mouvements lycéens et étudiants. Qu’ils manifestent et qu’ils réclament des améliorations c’est normal, c’est leur rôle, il faut négocier dans la tranquillité et la sérénité. Maintenant, il ne s’agit pas de venir gêner ceux et celles qui veulent travailler, et ce même s’ils devaient devenir minoritaires (ce qui ne semble pas aujourd’hui le cas). Le Droit à l’instruction est l’un des droits les plus fondamentaux de notre système il ne peut être remis en cause sous le prétexte du Droit à la grève et à la manifestation. Il ne s’agit pas non plus de laisser les mouvements de rue mettre l’Etat sous tutelle, c’est à lui seul qu’appartient le pouvoir de faire le droit, lorsque le Gouvernement propose un texte, que le Parlement l’accepte, et bien, celui-ci doit être appliqué. C’est ça la Démocratie.

NP : Ne pensez-vous pas qu’une période d’essai de deux ans est un peu trop pesante pour construire un projet professionnel ?

GN : Il semble bien que le Président de la République est tranché dans cette voie. Mais, il faut bien dire que cette période est une période de consolidation, au cours des 12 mois les indemnités exigibles en cas de rupture du contrat s’accroissent et le CPE reste un Contrat à Durée Indéterminée.

Peut-être que la période de deux ans était trop longue, en tout cas moins de dix-huit mois c’est à mon avis une erreur. En effet, pour qu’un tel contrat présente un quelconque avantage il faut que la période d’essai soit assez longue pour permettre au chef d’entreprise d’effectuer un bilan sur une année complète de l’apport du nouvel employé pour sa société. Vous vous interrogez sur le risque de remettre en cause un projet professionnel avec une période d’essai de deux ans, mais les réalités sont autres : pour un jeune qui entre dans le monde du travail, la période d’instabilité est aujourd’hui, en moyenne, de huit à onze ans. Si ce délai retombe à deux ans grâce au CPE le pari est gagné !

NP : Vous êtes à la base d’une association politique à Nice. Vous pouvez nous en dire un peu plus à ce sujet ?

GN : Oui, au lendemain des élections régionales de 2004, j’ai souhaité fédérer un certain nombre de personnes qui avaient fait campagne à mes côtés afin de réfléchir au devenir de notre engagement politique. Plus qu’une association, c’est un groupe de réflexion. Il a vocation à fédérer des gens issus de milieux différents, aux centres d’intérêts divers et qui souhaitent débattre et partager un certain nombre d’idées, sans toujours faire de politique au sens partisan du terme. Je pense qu’avec le site Internet, avec les tractages organisés, avec les nombreux communiqués dont la presse se fait maintenant régulièrement l’écho, nous avons réussi à trouver notre place.

urne.jpg NP : Les Présidentielles et les Municipales approchent à grands pas. Quels seront vos favoris dans ces deux scrutins ?

GN : Pour les Présidentielles, on jugera sur pièce, en fin d’année sans doute. Il faudra se déterminer sur les candidats bien sûr, et surtout sur les programmes. Il faut un candidat qui sache rassembler la Droite par-delà les enjeux individuels, capable de lancer la France sur la voie de la rénovation, du courage et de la confiance retrouvée.

Pour les Municipales, qui auront lieu en 2008, je crois qu’il faut attendre les Présidentielles et les Législatives pour voir tous les candidats se déclarer, pour que les candidats déclarés confirment leur velléités. Maintenant, il est certain que le fait que le Maire sortant, Jacques PEYRAT, annonce briguer un troisième mandat permet dès aujourd’hui d’avoir une plus grande lisibilité quant à l’avenir.

NP : Si je vous dis : ?

GN : NICE : Je suis né en Corse, alors pour moi Nice c’est avant tout l’histoire d’une rencontre. Pleine de traditions, caractérisée par une identité forte, c’est une vrai cité Méridionale. C’est aussi une ville en plein renouveau, qui se renforce et qui apparaît de plus en plus comme une métropole d’équilibre capable d’incarner un pôle méditerranéen de développement, dynamique et résolument tourné vers l’Avenir.

PASSION : C’est sans doute le mot qui me décrit le mieux. Je suis un passionné dans tout ce que je fais. La politique est pour moi une passion, l’Histoire aussi, comme d’ailleurs mon amour pour Nice naît d’une passion. Le seul problème reste sans doute que j’ai trop de passions et que je suis souvent obliger de faire un tri. Malheureusement les journées de 48 ou 72 heures n’existent pas encore !

CULTURE : La culture c’est essentiel, c’est ce qui nous anime, c’est ce que nous recevons en héritage, que nous transmettrons aux futures générations… Le plus extraordinaire c’est que celle-ci est change considérablement avec le temps : par la création et l’innovation bien sur, mais aussi par l’évolution de notre regard, et de ce que nous entendons mettre dans la notion même de culture.

FILM : Je n’ai pas beaucoup de temps pour aller au cinéma. Je préfère lire ou voir les films à la télévision. Le dernier film que je suis allé voir sur grand écran c’était “ Munich ” un long métrage sur la répression des terroristes palestiniens par les agents du Mossad après le massacre des Jeux Olympiques de Munich.

SOCCA : J’adore ! Mais seulement le dimanche quand il fait beau, sur le Cours Saleya ou dans le Vieux-Nice…en dehors de ça, j’essaie de faire attention à mon alimentation.

NP : Enfin, quel est votre pronostic pour la finale de la Coupe de la Ligue entre Nice et Nancy ?

Je devrais être à Paris, comme les nombreux Azuréens qui feront le déplacement pour assister à la victoire de l’OGYM.

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