Finalement pas de pois(s)on d’avril pour les internautes niçois trainés en justice par un maire de Saint Jean Cap Ferrat se sentant « offensé » par des propos jugés finalement non diffamatoires et calomnieux et qui ont été supprimés de la toile depuis bien longtemps. Pas de fumée et pas de feu non plus sur les réseaux sociaux qui reculent un peu la date de la première jurisprudence qui donnera plus de facilités à un utilisateur d’en attaquer un autre en justice pour des écrits le concernant. « Je suis surtout très content que la liberté d’expression gagne une fois de plus. Ce que je trouve par contre consternant c’est de faire perdre son temps ainsi à la Justice. Enfin bref, tout est bien qui finit bien, je suis content que toute cette affaire soit enfin terminée. » Soulagé, Franck Viano, le créateur du groupe soutient que les réseaux sociaux doivent être protégé tout comme les autres médias. « J’utilise Facebook tous les jours : dans mes activités, pour mes passions, avec ma famille… et ça doit rester une plateforme qui doit certes respecter toutes les règles mais qui doit être aussi protégés comme tous types de médias ou supports de communication. »
Facebook peut donc encore dormir tranquille même si la demande de référé à été déboutée cette fois suite à une erreur de procédure (voir l’ordonnance de référé). Pas certain que la prochaine fois, une erreur vienne sauver la peau des réseaux sociaux. A suivre…
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