Les niçois se souviennent que cet emplacement avait été destiné, à l’origine par l’ancien Maire Jacques Peyrat, à la construction d’un hôtel de grand standing. Malheureusement pour l’ancien premier magistrat, cette décision cachait une affaire opaque de prise d’intérêts qui intéressa la justice et dans laquelle certains de ses collaborateurs directs se trouvèrent impliqués.
Pour l’instant, la scucture qui mesure 30 mètres de haut est cachée aux yeux indiscrets après avoir été posée à l’endroit où elle pourra être vue de bien loin et particulièrement de la mer comme une sorte de phare.
Tout cela n’est pas anodin et sans signification. On y voit une volonté et un choix. Une œuvre d’art en lieu et place d’un hôtel, un espace libre et ouvert au lieu d’un immeuble de plus. Cette sculpture figurera comme le symbole de l’ambition de son Maire et de la nouvelle équipe municipale qui souhaitent une ville de Nice capable de se projeter vers l’avenir.
Voilà peut-être pourquoi cette « obélisque », comme certains, du marché Saleya aux bistrots de la vieille ville, ont déjà surnommée cette énorme sculpture voilée en la comparant, de fait, par sa taille et son ampleur au monument situé place de la Concorde à Paris. Sans doute un symbole dont Christian Estrosi avait besoin pour donner ses lettres de noblesse à la première partie de sa mandature et aux festivités du 150ème anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France.
