Toutefois, forts des expériences passées, les supporters italiens pensaient qu’une fois la qualification à la phase finale acquise, la Squadra aurait su retrouver son visage d’équipe efficace à défaut d’être de qualité.
Hélas,ce ne fut le cas contre la Slovaquie dans le match décisif que les représentants de ce petit pays d’Europe Centrale remportèrent de manière amplement méritée et sans vraiment souffrir, sauf dans le dernier quart d’heure de jeu quand les Azzurri surent revenir 1-2 et puis 2-3. Mais, entretemps, une énorme erreur de placement défensif permit aux slovaques de marquer le troisième et décisif but, celui de la qualification.
Qualification que les italiens avaient déjà grandement compromise avec deux matches nuls dans les deux précédents matches et chaque fois en revenant au score avec difficulté.
L’équipe de Marcello Lippi n’était certse plus celle d’il y a quatre ans avec une victoire finale en Allemagne, solide en défense et incisive en attaque. Des joueurs qui sont visiblement en fin de carrière internationale, tels Cannavaro, Zambrotta, Gattuso et Pirlo (qui en plus blessé ne fit qu’une courte apparition contre la Slovaquie), d’autres qui manquaient de « standing » comme Iaquinta et Pepe et d’autres encore médiocres à l’image de Montolivo et De Rossi qui ne donnèrent jamais à la Squadra son cachet habituel, pas forcément belle à voir jouer mais toujours capable de tirer son épingle du jeu.
Le sélectionneur Marcello Lippi a aussi de grandes responsabilités dans le choix des hommes et de la tactique en apparaissant indécis et confus voire parfois résigné.
Enfin, l’Italie rentre à la maison après une campagne sud-africaine vraiment décevante et on peut prévoir les inévitables polémiques et quelques procès sommaires auxquels les italiens ont l’habitude et dans lesquels la passion prend le pas sur la raison.
Pour le futur, un vaste chantier s’annonce pour le futur sélectionneur Prandelli parce que la défaite contre la Slovaquie a été également le dernier acte pour une génération de joueurs et il faudra donc repartir avec un nouveau groupe qui doit être, du coup de cette élimination prématurée, constitué dans l’urgence.
Arrivederci Italia !