Nice Premium : Comment êtes-vous arrivé au poste de président du CROS ?
Alain Koubi : J’ai un passé sportif de touche-à-tout : judo, tennis de table puis les sports collectifs. J’étais un joueur de handball moyen, alors je me suis tourné vers le rôle d’entraîneur. J’ai été en poste dans le handball niçois pendant 15 ans. Ensuite je suis entré à la Ligue Côte d’Azur de handball en 1978. J’en suis devenu le président de 1990 à 2004. Pendant ce temps, j’ai été élu au CROS en 1992, et je suis le président de ce comité depuis 2008.
NP : Quel est le rôle du CROS Côte d’Azur ?
AK : Nous sommes une interface entre l’Etat, le Conseil Général et le Conseil Départemental qui permet d’accompagner les structures sportives dans leur fonctionnement. Nous étudions les projets des clubs et les aidons dans leurs démarches. Nous subventionnons et créons des emplois sportifs. Nous avons également un rôle de formation pour donner un niveau quasiment professionnel aux associations. Nous essayons aussi de nous tourner vers l’insertion par le sport.
NP : Qu’est-ce qui vous différencie du Comité Départemental Olympique et Sportif ?
AK : Nous n’intervenons pas sur les évènements sportifs comme le CDOS. Notre travail est plus discret car administratif. On le côtoie mais on essaie de ne pas se retrouver sur le même chemin. Nous, nous avons plus un rôle de déclinaison des politiques nationales. Nous sommes le relai du Comité National Olympique et Sportif Français.
Le CROS Côte d’Azur c’est également :
-Un budget d’environ 400 000 € financé par la Région et le CNOSF.
-Un comité directeur de 35 bénévoles et 5 employés permanents
-Une gestion partagé entre le Var et Les Alpes Maritimes
-Un journal trimestriel : Passion Sport
