Le but, il nous semblait de toute évidence, était celui de réduire la circulation des voitures et permettre, par contre, aux piétons d’avoir plus d’espace pour leur déambulation d’autant que c’est une artère autant empruntés par les touristes que par les usagers de la Mairie de Nice toute proche. Une action donc qui allait dans le sens d’une meilleure esthétique dans ce quartier de la Ville très prisé par les touristes et qui parfois manque totalement de charme vu l’addition de boutiques , bars, cafés et restaurants dont le but de l’activité n’est, bien évidemment, que commercial.
A distance de quelques semaines de la fin des dits travaux on doit malheureusement constater que le but de l’opération a été en partie manquée , au moins dans son application. Parce que si, effectivement, les trottoirs ont maintenant doublé en taille par rapport à la situation précédente et la chaussée des voitures réduite à la possibilité de passage d’un seul véhicule à la fois, ce n’est pas pour autant que la vie des piétons a eu l’amélioration prévue.
En effet, il suffit de se rendre sur les lieux pour le constater, les restaurants présents sur la rue Saint-François de Paule en ont profité pour installer des rangées des tables de manière à proposer à leur clientèle de plus amples terrasses !!! Les pauvres piétons en sont donc réduits à slalomer entre les tables pour pouvoir passer sans finir enjambés par les serveurs!
On comprend très bien l’attitude et le comportement des restaurateurs qui, en bons commerçants, ont profité d’une situation favorable pour améliorer l’accueil de leur clientèle, voire augmenter le nombre de places disponibles.
Quoi dire ? les cadeaux ne se refusent pas surtout en période de crise…et puis il y certainement des redevances à payer.
Mais les piétons dans tout cela? Sont-ils des victimes innocentes d’une situation qui probablement a échappée à la vigilance des préposés. Nous ne doutons pas que les propos et objectifs de la Mairie restent les mêmes : favoriser la déambulation des piétons et améliorer l’esthétique des lieux. Pourquoi devrions-nous penser différemment ?
Vous la connaissez celle-ci ?: « A mal penser, on fait un péché mais souvent c’est la vérité »
