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22 novembre 2024

Albert Marouani, président de l’Université de Nice Sophia Antipolis : « l’UNS est une grande université reconnue à l’étranger mais pas à Nice »

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Viendra ensuite le bilan de l’année qui se termine en abordant la situation qui s’annonce en perspective :  »UNS veut être une université pluridisciplinaire tournée vers le savoir, l’innovation et l’emploi en application de nos missions principales : l’enseignement, la recherche et l’insertion professionnelle. A ce sujet, Albert Marouani précise que seulement environ 10% de nos étudiants (licenciés ou masterisés au 1er décembre 2009) sont encore des demandeurs d’emploi

Albert Marouani, accompagné de Monsieur Pierre Coulet, Premier Vice-Prèsident et de Madame Eliane Kotler, VP en charge des Etudes et de la Vie Universitaire , a voulu également nous faire part des autres chantiers qui caractérisent le développement de l’établissement qu’il préside: « UNS est une grande université, reconnue internationalement mais pas à Nice ! A l’époque de sa fondation fut choisie l’option d’une université dans la ville et non pas d’un campus comme c’est souvent le cas aux Etats-Unis. Cela a fait que nous ne sommes un peu dispersés dans le tissu urbain avec une difficulté réelle à être reconnus.

Aujourd’hui nous avons plusieurs campus de taille moyenne (5/7000 étudiants) qui sont dispersés dans des différents sites (Valrose, Carlone, Tratobas, Saint-Jean d’Angely, Sophia, la plane du Var etc) et notre but est de donner à tout ce monde une seule identité et fierté: être membre de l’Université de Nice Sophia Antipolis.
Pour cela, il faut dépasser les appartenances claniques (faculté/site) et trouver une unité d’appartenance parce que la confrontation se fait au niveau international et nous devons mettre tous les atouts de notre coté si nous voulons faire partie des meilleurs »

Le Président de l’UNS cite la recomposition du paysage universitaire avec la prochaine réalisation du pôle d’Economie et de Management (ISEM) qui réunira les facultés de sciences politiques, économie et gestion et successivement de l’IAE avec une dotation d’une centaine d’enseignants-chercheurs.

Ariive enfin l’annonce de la création de deux nouvelles structures :

  • l’Institut du Risque, de l’écologie et du développement durable (IMREDD) dans la Plaine du Var qui sera un forum permanent de la recherche, enseignement/formation, valorisation des technologies du développement durable,

  • et l’Institut Ulysse (Haute Ecole Internationale en Restauration, Hôtellerie et Tourisme avec mission de développer une recherche/formation axée sur la création de valeur, l’évaluation des retombées et les impacts d’évènements, le tourisme durable, le tourisme et l’organisation spatiale en associant à ses actions les Universités du Pôle de Recherche et de l’Enseignements Supérieur (PRES) Euro-Meditérranéen, le Lycée Paul Augier de Nice et les Universités de Paris I, Paris-Est Marne-la-Vallée, Angers et Grenoble.

Au niveau international le PRES, avec les universités de Turin, de Gênes et de Toulon, Corse et Pierre Curie, va désormais s’appeler Eurocampus Méditerranéenpermettant une vision encore plus globale de l’UNS.

« Enfin, je me félicite des premiers résultats de notre Fondation Unice qui a récolté près de 2 millions d’euros qui contribueront à notre budget. Nous nous sommes fixé des objectifs bien plus ambitieux (5 millions d’euros espérés dés la 5éme année et de 8 à 10 millions par an à terme). Mais le départ est tout à fait encourageant. Plus d’autonomie, c’est plus de marge en termes de finances, d’emplois et gestion de ressources humaines pour une véritable capacité à opérer des choix stratégiques et promouvoir une université de service public ». Des félicitations en forme de conclusion pour un Albert Marouani qui peut à présent partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli.

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