L’élection 2010 des représentants des professions artisanales (entreprises avec moins de 10 employés dans les secteurs du bâtiment, de l’alimentaire, des services et de la fabrication) présente la significative nouveauté d’un scrutin conjoint qui permettra d’élire à la fois les Conseils des Chambres de Métiers et de l’Artisanat départementales et régionales. Cela en application des textes de l’Organisation Territoriale récemment votée.
Ce seront donc 35 élus départementaux (21 pour la liste majoritaire et 14 à la proportionnelle pour les autres listes) qui iront composer le Conseil Régional.
Au moins 25% devront être des candidates féminines et cela est également un autre fait nouveau de cette élection qui veut impliquer davantage le monde « rose » dans la gouvernance du ce vecteur important de l’économie.
L’enjeu est d’une grande importance et justifie l’organisation d’une campagne électorale d’envergure.
Nous avons rencontré les têtes de liste de « 100% Artisans de notre avenir » qui se veut la nouveauté de cette élection.
La parole à son fer de lance, Jean-Luc Rolando ,49 ans, à la tête d’une entreprise de plomberie spécialisée dans les piscines qu’il a crée en 1990 : « Notre liste défend une vision moderne de l’artisanat, rassemblant des femmes et des hommes de tous métiers et sensibilités. Artisans de notre avenir défend les valeurs qui sont au cœur de notre projet : la qualité du travail, l’amour du métier, l’indépendance et la liberté d’entreprendre.
Pour la première fois dans le département, ce mouvement national pluraliste et ouvert présentera une liste interprofessionnelle représentative de l’ensemble des métiers de l’artisanat sur la totalité du territoire avec une forte composante féminine.
Les valeurs défendues par notre liste reposent sur cinq engagements :
- défendre les artisans au quotidien
- lutter contre l’augmentation des charges
- valoriser l’image des artisans auprès du grand public
- renforcer l’efficacité des Chambres des Metiers
- garantir la proximité avec les artisans
«
Les quatre grands combats qui différencient la liste « Artisans de notre avenir » des autres représentants de l’artisanat sont de ne pas considérer que les 35 heures pouvaient être « une chance pour les artisans », de s’opposer dès le début au statut d’auto-entrepreneur dans l’artisanat; de combattre la taxe supplémentaire de 0,15 % sur la masse salariale qui devait financer le dialogue social, et enfin refuser l’organisation d’une représentation du personnel dans les petites entreprises.