Une rencontre impromptue avec un ami de son fils la ramène à la vie et précipite l’inéluctable chute…
Avec sa grandiloquence et sa débauche de référence (de Visconti à Hitchcock ?), Amore assume tous les excès, quitte à frôler l’esbroufe, flirtant avec le mélo avant de plonger dans la tragédie.
Décors, musique, image, montage: tout est délibérément emphatique et atemporel, étonnement fluide et visuel. Habité de bout à bout par la partition obsédante du compositeur minimaliste John Adams, le résultat est un opus cinématographique unique en son genre, guidé par le charisme extraordinaire de Tilda Swindon.
Envoutant pour les uns, artificiel pour les autres. Nous nous rangeons dans la seconde catégorie.