Helena, que son mari Alfie a quittée pour une call-girl, tombe sous l’emprise d’une voyante qui prétend lire l’avenir. De son côté, Sally, la fille d’Helena, est amoureuse de son patron, Greg, propriétaire d’une galerie d’art, tandis que Roy, un romancier qui vient de soumettre son dernier manuscrit, s’entiche de Dia, une femme mystérieuse aperçue à une fenêtre voisine. Malgré leurs efforts pour ne pas affronter la réalité, tous ces personnages vont se brûler au jeu de l’illusion.
Un fantasme les a stimulés mais ça n’a duré qu’un temps et les désillusions les ont remis sur le droit chemin (morne ou banal) de leurs existences.
Perturbées ou alimentées par les incessantes prévisons d’une voyante bidon, on découvre les mésaventures de Roy, sexagénaire qui veut s’offrir une seconde jeunesse avec une femme qui n’a pas la moitié de son âge.
Sally, qui est secrètement attirée par son patron, lequel regarde ailleurs, ou le mari écrivain en panne sèche d’inspiration et prêt à tout pour séduire sa sublissime voisine et s’approprier le manuscrit d’un ami dans le coma… Bienvenu dans le monde (dés)enchanté de Woody Allen qui présente son 3e et dernier film de sa trilogie londonienne (le prochain aura comme cadre Paris …avec ou sans Carla Bruni).
On dit qu’avoir vu un film du célèbre acteur et metteur en scene new-yorkais signifie de les avoir tous vus ! Et finalement c’est un peu vrai car en changeant les histoires et les scénarios, Woody revient toujours à son monde. Il y fait bon vivre sans avoir trop d’aspectatives et prétentions.
Dans ce film Woody offre encore une fois une mine de scènes savoureuses et pertinentes avec une justesse comique pour explorer nos piètres tentatives de donner un sens à la vie.
