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21 novembre 2024

Interview Nice Premium : Pascal Condomitti, l’UMP azuréenne de demain

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Ce jeune prometteur de la politique azuréenne a un charisme assez rassurant à défaut d’être flamboyant. Homme d’influence, si ce n’est de pouvoir, puisqu’il fait partie de « l’inner circle » de Christian Estrosi qui préside aux destinée de toutes les institutions politiques et administratives d’un territoire qu’il mène d’une main ferme.

Si influence, c’est-à-dire la capacité de peser sur les décisions qui sont de la responsabilité d’autrui, signifie faire du bruit ou agir en silence, il ne fait pas de doute que Pascal Condomitti ait choisi la seconde option.
Celle qui autorise davantage l’écoute et moins l’affirmation de l’autorité.

Il pourrait être inscrit parmi ceux qui, dans les couloirs du Vatican, un monde où les réparties affichent un humorisme à la fois subtil et perfide, on appelle les « saint-esprits »…toujours présents mais invisibles !

jpg_condomitti.jpg Nice Premium : Comment avez-vous découvert votre passion pour la politique ?

Pascal Condomitti : Adolescent, je regardais à la télévision les événements politiques et j’essayais d’en comprendre la logique de leur déroulement. Plus tard, j’ai souhaité m’impliquer directement pour pouvoir exprimer mes convictions et passer du rôle de spectateur à celui d’acteur.
Cela parce que je crois à la politique au sens noble du terme, c’est à dire agir pour les autres.

NP : Et vous avez commencé votre carrière…

PC : Au début, ce n’était que du pur engagement. D’abord parmi les jeunes du RPR, puis aux côtés de Christian Estrosi quand il est devenu secrétaire départemental en 1997. En 2001, j’ai eu mon premier mandat électif comme conseiller municipal à Peone- Valberg.

Mais entre temps, après la fin de mes études (DESS en ingénierie financière à l’Université de Nice), je suis rentré dans la vie professionnelle et je travaillais comme conseil pour une société de création d’entreprises. Ce n’est qu’en 2005 lorsque Christian Estrosi est devenu Président du Conseil Général, que j’ai intégré son cabinet en réunissant passion et vie professionnelle.

En 2008, j’ai suivi mon mentor à la Mairie et depuis quelques mois je suis le Chef de Cabinet. Mais je n’ai pas abandonné pour autant le Parti de l’UMP. Je reste un militant convaincu avec des responsabilités en tant que Secrétaire Départemental Adjoint.

NP : Un chemin en symbiose avec l’actuel maire de Nice donc…

PC : Dans un certain sens, oui. Mais cela c’est fait tout naturellement parce que je partage totalement son objectif : contribuer à la modernisation de Nice. Et le faire en dépassant le clivage Comté de Nice et le reste du département.

N’oubliez pas que Christian Estrosi, alors Président du Conseil Général, a toujours eu les Alpes -Maritimes comme périmètre d’action. Action qu’aujourd’hui Éric Ciotti, son alter ego, poursuit dans la même direction.

NP : Vous avez évoqué le nom d’Éric Ciotti. Tout le monde connaît sa proximité avec Christian Estrosi. Certains bruits font état d’un certain « éloignement politique » entre ces deux personnages majeurs de la vie politique niçoise. Peut-on dire qu’ils n’ont pas de fondements réels ?

PC : Tout à fait !. Et pour une simple et compréhensible raison : ces deux personnes, amis à titre personnel, ont construite leur carrière ensemble et dans la réciprocité. Ils sont et seront suffisamment
intelligents pour continuer à oeuvrer en commun. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas ainsi.

Laissons aux mauvaises langues le plaisir de répandre ces mensonges.

NP : Une autre question. On voit beaucoup Monsieur le Maire sur le devant de la scène et on dirait qu’il n’y a pas une équipe municipale mais, comme on le dit, un seul homme qui dirige…

PC : C’est une fausse impression. L’équipe qui travaille avec Christian
Estrosi est riche de personnes compétentes mais elles ne  sont pas forcément aussi médiatiques. Donc, on peut avoir cette image qui ne correspond pas à la réalité. Il y a une bonne équipe qui travaille avec la cohésion nécessaire pour le bon fonctionnement de l’action municipale.

NP: Pour finir, quels sont les rapports avec l’opposition et quelle est
votre opinion quant au travail accompli après plus de deux ans de mandature ?

PC : D’abord, je pense qu’il faut respecter l’opposition qui est en démocratie autant importante que la majorité. Je pense de plus qu’une opposition forte est utile à la majorité parce qu’elle la stimule pour bien faire, voire à toujours mieux faire. Naturellement, je suis satisfait quand une délibération est votée à l’unanimité. Cela signifie qu’on va dans la direction d’être utiles aux citoyens de notre ville.

Le bilan de deux ans et demi d’activités ne peut-être que partiel. Mais nous sommes confortés par les rapports qui plébiscitent l’action de Christian Estrosi. C’est la meilleure récompense de notre travail.

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