Nice Premium : Pouvez-vous présenter ce salon ?
Lori Balyozyan : C’est le 1er salon AutoBioMobile. Il a comme objectif premier de sensibiliser le grand public, les professionnels, les jeunes en les informant et en leur faisant découvrir de nouveaux modes de déplacements pour limiter l’impact des transports sur l’environnement. C’est un lieu où sont mises en avant les solutions actuelles et à venir. L’occasion de présenter des véhicules de toutes catégories comme les vélos, les motos, les voitures, les camions, les engins de chantier hybrides avec bioéthanol ou autopartage. Des constructeurs feront la démonstration et les visiteurs pourront même faire des essais.
NP : Qui est à l’origine de ce salon ?
LB : L’idée a été initiée sur les voitures propres et économes par la Fédération des Jeunes Chambres Économiques de la région PACA. La Jeune Chambre Économique de Nice Côte d’Azur, qui fait partie de cette fédération, a souhaité réaliser ce projet. Nous l’avons plus tourné sur l’écomobilité pour promouvoir les nouveaux modes de déplacement.
NP : Pendant combien de temps avez-vous travaillé sur ce projet ?
LB : Nous avons commencé à travailler sur ce projet en janvier 2010. Cela fait pratiquement 10 mois que l’on travaille dessus.
NP : Pourquoi avoir lancé ce salon AutoBioMobile sur la Côte d’Azur ?
LB : À la Jeune Chambre Économique, nous initions des projets dans notre ville. L’objectif est de réaliser des animations économiques et dans la ville. Nous souhaitions absolument lancer ce projet là à Nice.
NP : Avez-vous rencontré des difficultés lors du lancement de ce salon ?
LB : Notre plus grande difficulté à la jeune chambre est que nous sommes tous bénévoles. Nous avons des activités professionnelles en même temps. Le salon a pris une très grande envergure. C’est un pari un peu fou qu’on a lancé dans notre association. Je pense que la plus grande difficulté était de jongler entre vie professionnelle et vie associative. L’organisation de ce salon prend énormément de temps. Il demande une organisation particulière.
NP : Où se tient ce salon ?
LB : Il se tient au Parc Phoenix à Nice.
NP : Quand commence-t-il ?
LB : Il commence le 22 octobre par l’inauguration, à 9h30, en présence de Christian Estrosi. Des institutionnels et des élus seront présents durant cette inauguration. Ce salon dure pendant 4 jours, jusqu’au 25 octobre, de 10 à 18 heures.
NP : À qui s’adresse ce salon ?
LB : Il s’adresse finalement à tous parce que les déplacements sont une problématique de tous. C’est comment se déplacer de manière plus propre et économe ? Cela concerne à la fois le professionnel dans son choix du parc automobile. Et le particulier aussi dans le choix de l’achat d’une voiture pour qu’elle soit plus économe. Même pour les particuliers aussi, les moyens de déplacements, sans se servir de leurs voitures, mais en utilisant le bus, le tramway, les vélos sont présentés. Voilà les différentes solutions proposées pour une mobilité plus intelligente.
NP : Quelle est la superficie du salon ?
LB : Le Parc Phoenix fait 7 000 m2. On va dire que nous aurons 6 000 m2 de stands et d’animations.
NP : Combien y a-t-il d’exposants ?
LB : Nous avons compté environ 140 exposants aujourd’hui.
NP : Quel est l’exposant qu’il ne faut pas manquer ?
LB : En fait, plusieurs choses sont à voir. Il y a tous les grands constructeurs. Parmi eux, Peugeot, Renault avec ses nouveaux véhicules électriques, Heuliez avec la « Mia » électrique. Il y a aussi Citroën avec la C0, Smart et Mini avec la version électrique. Il y aura également les hybrides de Toyota et d’Honda. Je crois qu’on aura même l’occasion de présenter la Piaggio Hybride.
NP : Combien attendez-vous de visiteurs pour cette première édition ?
LB : Nous attendons entre 10 et 15 000 visiteurs sur l’ensemble du salon.
NP : Êtes-vous confiante pour un second salon l’année prochaine ?
LB : La jeune chambre est initiatrice de nouveaux projets. Une fois que le projet est réalisé, l’objectif est de le transmettre pour le pérenniser. Nous ne serons pas les prochains organisateurs. Notre objectif sera de le transmettre pour qu’il y ait un autre salon avec un caractère économique derrière. Aujourd’hui, il est organisé de manière bénévole.
