Le Cirque Medrano reste à Nice jusqu’au 26 avril. Parmis les artistes, un dresseur se distingue. Carlos Savadra vient de fêter son anniversaire dimanche. Mais pas de jour de repos quand il s’agit de présenter un spectacle aux niçois. Entre deux représentations, Carlos Savadra a accepté de se confier à Nice Première.
Le Prince Albert II lui a remis le clown de bronze en 2005. Clown, acrobate et dresseur de chevaux et chameaux, à tout juste 40 ans, Carlos Savadra sait tout faire. Et pour preuve, depuis l’âge de 18 ans, il baigne dans le milieu du cirque. Cette vie de scène, l’artiste la doit à sa mère.
« Enfant, je marchais souvent avec mes mains.
C’est là que ma mère a eu l’idée de m’inscrire à l’Ecole Nationale du Cirque de Paris. A mon arrivée, j’ai su que le cirque allait être mon métier », explique-t-il. Une véritable révélation, un défi réussi pour un homme ne venant pas de ce milieu à l’origine.
A la fois co-responsable du cirque Medrano et participant, Carlos Savadra n’a qu’un but dans la vie : crée un « beau » spectacle. Un spectacle intéressant pour les enfants mais aussi et surtout pour les adultes. C’est en tout cas son souhait. Un défi qui se concrétise de plus en plus. En famille ou en couple, les adultes se font nombreux sous le chapiteau pour applaudir les artistes dont il fait partie.
Place au dresseur
Des tambours résonnent. Sur fond de musique rythmée, il débarque dans le chapiteau avec ses chameaux. Originaires de Sybérie, Tibet et Mongolie, les ruminants se mettent alors à écouter leur maître pour le plus grand plaisir du public. Si aujourd’hui Carlos Savadra est passionné par les animaux, cela n’a pas toujours été le cas. C’est un dresseur allemand qui lui a transmit l’amour des bêtes.
« Dans le passé, j’avais peur des animaux, mais cet homme m’a appris à les connaître, à les comprendre et depuis je ne me sépare plus d’eux. Je les entraîne même pendant les vacances. C’est essentiel ». Confiant en leur capacité, cela n’empêche pas ce dresseur d’avoir toujours le trac avant son numéro. Un numéro toujours différent chaque année. Mais une fois à l’intérieur du chapiteau, le plaisir reprend le dessus. Pour lui, une chose est sûre, pour rien au monde, il ne quittera le cirque.
Cette semaine, il reprend la route pour l’Espagne. Le cirque Medrano sera de retour à Nice l’année prochaine.