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22 novembre 2024

Et si on allait faire du « Camping » avec Franck Dubosc ?

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Pendant sa semaine de vacances, l’équipe de Nice Première est heureuse de vous offrir une compilation de ses meilleurs articles. Pour cette première journée, vous retrouverez les cinq articles qui ont obtenu le plus grand nombre de visites.

Dans l’ordre : Le salon Erotica de Nice – Franck Viano (17 700 visites), Camping de Franck Dubosc – Audrey Bollaro (11 800 visites), Miss France 2006 – Audrey Bollaro (10 500 visites), Mosquée à Nice – Vincent Trinquat (10 300 visites), les NRJ Music Awards 2006 (7 100 visites) – Franck Viano. Soit un beau score de 57 400 pour ses 5 publications.

Bonnes vacances pour les plus veinards et excellente semaine pour les autres.


camping-2.jpg Et oui les filles ! Le mec aux yeux bleus azur était sur Nice ce week-end non seulement à l’occasion de son spectacle « Romantique » mais également à l’occasion de la sortie de son film « Camping » co-écrit avec Fabien Onteniente. Bon, j’avoue que quand j’ai dit à mes amies que Nice-Première allait faire l’interview de Franck Dubosc, elles voulaient toute venir avec moi. Personnellement, ce quadragénaire ne me faisait aucun effet et j’allais jusqu’à dire que je le trouvais prétentieux avec son air de séducteur égocentrique. Bref, je n’aimais pas cet homme qui fait craquer beaucoup de nanas, vu le monde qui l’attendait au Forum Fnac de Nice. Il est vrai que je ne le connaissais qu’à travers cette image que les émissions de télévision nous renvoient. En allant à cette conférence de presse, je me suis donnée un défi ou plutôt j’ai donné un défi à Franck Dubosc sans lui dire : Essayer de me faire changer d’avis. Est-il parvenu à me séduire ? Réponse à la fin de cette interview.

Question : Etes-vous un adepte du camping ?

Franck Dubosc : 36 ans de camping, 25 ans de légion, 3 ans de célibat, je plaisante, 3 ans de célibat c’est plus facile. Je ne suis pas né dans une caravane puisque je suis du mois de novembre. Depuis tout petit, j’ai fait du camping. J’avais une tente. C’était le moyen d’aller en vacances. Après j’ai grandi et à 17-18 ans, je trouvais ça ringard. Je voulais partir en camping mais pas avec mes parents mais plutôt avec mes copains/copines. Puis après, je me suis un peu embourgeoisé et j’avais envie d’autre chose mais chaque année j’allais rejoindre mes parents dans leur caravane dans le sud ouest de la France. D’abord, c’était un bon moyen pour moi d’aller les retrouver et une bonne excuse d’aller dormir sous la tente avec les sanitaires, les hollandaises qu’on drague, les boîtes de nuit à côté …

Fabien Onteniente : J’ai fait du camping enfant, ado et étudiant. J’en garde un excellent souvenir. Se retrouver toujours au même endroit avec des amis qu’on a plus revu depuis un an. Le camping c’est un grand espace de jeu pour les enfants. C’est génial.

Question : A qui dédicacez-vous ce film ?c1.jpg

Franck Dubosc : Mon père est mort persuadé que j’avais honte de son statut social et ce film, je l’ai fait pour montrer au moins à ma mère qui est une campeuse assidue,
une ringarde, une prolétaire … (je vous donne ces mots car tous les journaliste son passés à côté des mots, ils ont honte de ces mots.) Ce film je l’ai fait pour leur montrer que c’était de très bons souvenirs.

Moi, j’ai connu le camping parce qu’on n’avait pas beaucoup d’argent. Mes parents étaient prolétaires dans le sens noble du terme et ils faisaient du camping parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’aller ailleurs. Aujourd’hui, beaucoup de gens font du camping en ayant les moyens d’aller ailleurs. Mais le camping, c’est un bon moyen de se retrouver avec des amis qu’on voit tous les ans, tout près de la plage ! Et ce n’est pas évident de trouver une maison près de la plage à ce prix ! et puis le camping c’est plein de trucs drôles : ne pas avoir de « pécul » (PQ) dans les chiottes … C’est drôle. Dans un de mes sketches, je dis : « Pas la peine de ramener du dentifrice, il y en a sur le rebord du lavabo. » Oui c’est vrai, il y a des poils de culs dans le fonds des douches. Oui c’est vrai !

Question : Dans une interview, vous avez déclaré que vous aimez bien que tout soit bien propre que la salle de bain et les toilettes soient très propres, sans oublier de dormir dans un lit bien fait. Comment fait-on pour vivre dans un camping ?

c2.jpg Franck Dubosc : Mais un camping, c’est propre ! La tente que j’avais, la caravane de mes parents étaient propres. Dire que c’est sale, c’est une idée préconçue des gens qui ne font pas de camping. Peut-être qu’aujourd’hui j’aime que ce soit plus propre parce que j’ai vécu dans des campings, mais je ne pense pas. Franchement le camping où on allait, était propre, très propre et je pense que si le camping avait été sale, mes parents seraient allés dans un autre camping, tout simplement.
Celui du film est un camping trois étoiles, c’est un beau camping, on n’a pas montré de saleté.
Parfois quand j’allais rejoindre mes parents en vacances, j’emmenais mes petites fiancées qui n’avaient jamais fait de camping, elles étaient comme Michel Saint Josse. « Oui, il y a des bêtes… » C’est assez marrant de voir l’idée préconçue qu’ils ont sur le camping et la moindre petite anicroche avec ce qu’ils avaient pensé prend des proportions énormes. Effectivement, si j’avais eu le malheur d’amener mes fiancées dans les sanitaires où il y avait un peu de dentifrice sur le lavabo, je m’en serais pris une. Alors qu’il suffisait de l’enlever. Ça peut arriver dans une chambre d’hôtel ou dans une location de vacances. Souvent les gens pensent qu’il y a des bêtes dans les campings, mais il n’y en a pas plus d’insectes qui piquent dans un camping que dans une villa à Saint Tropez. Les moustiques ne s’arrêtent pas devant les villas à Saint Tropez. Ils ne se disent pas : « Attention ! Pas chez les riches, on va au camping ! » Non, il y en a autant (rires).

Fabien Onteniente : On a mis le coup du moustique dans la couette, ça tombe, d’ailleurs, sur Lanvin. D’ailleurs, ça tombe toujours sur celui qui avait des idées préconçues.

Question : Pourquoi avoir tourné le film à Arcachon ?

Franck Dubosc : Le lieu, on l’a choisi pour deux raisons :
– Visuelle : l’océan atlantique est beaucoup plus joli à filmer dans ce cadre de vacances. Même si on aurait préféré se baigner dans la Méditerranée car il fait plus chaud et plus beau,
– On a cherché notre premier camping vers le sud mais rien à voir avec le camping où j’allais. Dans le camping de la Méditerranée, il y a un côté plus voyeur. C’est des campings à côté des riches. Du style :  » Regarde comment les gens campent à côté des villas  » On voulait pas ça. On avait envie que ce soit plus nature et plus sain, on n’avait pas envie de sortir et croiser des gens avec des belles bagnioles.

c4.jpg Question : Quelle réaction pensez-vous que le public va avoir ?

Franck Dubosc : Le spectateur s’attend à ce que le film soit drôle du début jusqu’à la fin mais il va se faire piéger par l’émotion.

Question : Dans « Patrick Chirac », le personnage que vous incarnez dans le film, y a-t-il du Franck Dubosc ?

Franck Dubosc : Patrick Chirac est différent de Franck Dubosc. Mais c’est moi qui parle, moi qui fait … On prend des choses de moi : petit cabri, vif, un peu naïf, ringard, séducteur, un petit peu (il sourit). Mais là où le personnage que je joue me ressemble le plus, c’est dans l’émotion. A un moment donné, je pleure dans le film et les gens sont partagés entre le rire et l’émotion. Mais moi, j’ai vraiment pleuré, oui, j’ai pleuré comme enfant. C’est le côté le plus vrai de Franck Dubosc. On fait plus rire quand on a ému.

Question : Quelle différence trouvez-vous qu’il y a entre la scène et le cinéma ?

Franck Dubosc : Dans un spectacle, il faut donner tout le temps. On a moins de temps de donner de jolies choses, je trouve. C’est la différence que j’ai remarqué en écrivant avec Fabien le film. On peut mettre plus de choses personnelles au cinéma que sur scène.

Question : Antoine Dulery, Mathilde Seigner, Gérard Lanvin, Claude Brasseur …Un casting de rêve ?

Franck Dubosc : Oui. Mais le casting ce n’est pas vraiment moi. C’est plutôt Fabien. Depuis « Trois zéro », il avait envie de retourner avec Gérard Lanvin. Les acteurs sont venus se greffer. Antoine Dulery, je l’ai croisé dans une émission de télé, on était entrain d’écrire sur le personnage de Paulo et j’ai trouvé qu’il pouvait jouer le rôle formidablement bien. Fabien le connaissait déjà. On a vu Antoine, il a dit : « Camping, Fabien, Franck … oui. Et pourquoi ça serait pas Mathilde Seigner qui fait ma femme ». Fabien est allé la voir. Mathilde l’a reçu avec ses tongs, je crois. N’est-ce pas Fabien ?

fo.jpgFabien Onteniente : C’est plutôt l’ordre inverse. En fait, on habite le même quartier avec Mathilde et Antoine, dans le cinquième arrondissement de Paris. Moi, je ne la connaissais pas bien et elle nous a reçu avec ses tongs. On a écouté des disques de Barzotti. Le rôle que joue Claude, il avait été écrit pour Jacques Villeret. Moi j’ai l’habitude de dessiner sur le mur sur des bandes de papiers. J’ai dessiné les personnages, la tête de Villeret était représenté et puis ça s’est arrêté là … Il est mort. Deux solutions : soit je déchirais tout soit je continuais à écrire en pensant à Jacques Villeret. Et j’ai continué. A la fin du film, il a bien fallu se résoudre à penser qu’il ne serait pas là. Alors Mathilde nous parle de Brasseur. Je l’ai rencontré, il a accepté et comme ils étaient vraiment pote avec Jacques, Claude a dit : « Je jouerais pour lui. »

Question : Quelle ambiance a-t-il eu lors du tournage ?

c.jpg Antoine Dulery : Une espèce d’alchimie. Une très bonne entente. Des fois quand on fait des films, il n’y a pas d’atomes crochus là il y en avait.

Fabien Onteniente : Oui, il y avait un côté famille dans le film. Ça ressemblait un peu à l’atmosphère du camping : Des caractères différents, des caravanes et des valises différentes. Et on a vécu cette belle aventure pendant deux mois.

Question : Etes-vous content de ce film ?

Fabien Onteniente : Je suis content de ce film car on a pu mettre tous les trucs qu’on aime.

Franck Dubosc : Avant pour moi, le camping c’était un lieu de vacances normales. J’avais du mal à imposer cette idée aux productions puis le temps est passé. J’ai fait un sketch dans « Pour toi public » mais c’était plutôt de la gaudriole du genre « rouleau de pécul, pipi caca et compagnie ». J’aime bien, je ne renie pas mais c’est autre chose. Le film que j’avais dans la tête, ce n’était pas ça. C’était plutôt des histoires d’amour, d’adolescents, des trucs d’adultes avec des histoires de couples et puis un jour j’ai levé le doigt un peu plus haut et Fabien Onteniente m’a écouté et on est parti sur ce film. Je suis content de l’avoir fait.

Question : Quels souvenirs gardez-vous du camping ?

Franck Dubosc : Le camping c’est plein de souvenirs. Comme je le dis dans mon spectacle, c’est ma première langue en bouche, ma première relation sexuelle. C’est la première fois que j’ai dansé sur la chatte à la voisine, c’est la chanson. C’est mon premier grand rôle au cinéma. Le camping m’a apporté beaucoup, beaucoup et je dois beaucoup au camping. Je pense que je vais en ouvrir un, je ne sais pas encore où, mais je vais ouvrir un camping. Un 4 étoiles.

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Question : Maintenant que Franck Dubosc est parti faire la séance de dédicaces, quel surnom lui donneriez-vous ?

Antoine Dulery : Docteur ex-camping et docteur ex-femmes qui partent(rire).

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Site du film : https://www.camping-lefilm.com/

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