Les 42 kilomètres 195 du marathon des Alpes-Maritimes ont réuni 11 700 athlètes, dimanche matin le long de la Méditerranée. Partis à 8 heures de la Promenade des Anglais, les plus rapides ont parcouru l’épreuve en quelques deux heures et 10 minutes.
8h15, dimanche matin, sur la Baie des Anges, le coup de feu retentit et les 11 700 coureurs s’élancent à l’assaut des 42,195 km de course. Par équipe ou seul face au chronomètre, l’objectif est le même pour tous : rallier la Croisette au plus vite. Et il paraît long, très long, le bord de mer pour atteindre Cannes. Heureusement pour tous ceux qui ont choisi d’enfiler les baskets ce matin, la météo est clairement de leur côté. Le temps est idéal pour courir : ciel couvert pour maintenir la fraîcheur mais pas assez pour faire fuir le public. Résultats : les chronos sont bons et les curieux sont nombreux, au départ, à l’arrivée, mais aussi à Antibes et tout au long du parcours.
Derrière les Kenyans et les Ethiopiens toujours aussi impressionnants (victoire de Botoru Tsegaye en 2h 10min et 27s), les athlètes, anonymes ou non, poursuivent l’effort pendant de longues heures. Denis Chardenas, 80 printemps ce dimanche, fête son anniversaire à sa manière en franchissant la ligne après 5H25 de souffrance. Il n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ces amoureux du sport viennent d’Italie, d’Angleterre mais aussi des quatre coins de la planète pour le simple plaisir de fouler le bitume du marathon cannois.
Une passion partagée par Thierry Guibault (9e français en 2h 24min 20s). Il raconte sa course : « Les conditions étaient top : le public, la météo, l’organisation. J’ai fait le début du parcours dans un groupe de quatre, ça s’est bien passé, mais ensuite j’ai eu un petit coup de barre… C’est dur le marathon ! Heureusement, ça reste vraiment une belle course ! On a le temps de regarder un peu autour de nous, mais on reste concentré sur nos kilomètres et les ravitaillements ».
