Après son élection en 2008, le maire de Nice détaillait son « plan Marshall » qui serait mis en œuvre afin de contribuer la Ville et la rendre plus propre et plus accueillante. Ces engagements se sont-ils traduits dans les faits ? L’enjeu doit être au cœur des préoccupations et comptez sur nous pour continuer de le rappeler.
Des améliorations sont, certes, intervenues notamment dans le traitement des encombrants, dans les aménagements et l’élargissement des trottoirs, la création supplémentaire de parkings deux roues, l’installation de distributeurs de sachets pour les propriétaires de chiens, mais les principaux résultats escomptés se font toujours attendre, à savoir :
Les déjections canines et les détritus de toutes sortes recouvrent aussi assidûment les trottoirs et la chaussée. Malgré les mises en garde d ela municipalité un sentiment d’impunité continue de prevoir. De plus, les fréquences des nettoyages sont insuffisantes
Les enseignes publicitaires proliférantes de certains commerçants, le stationnement anarchique de propriétaires de scooters, transformant les trottoirs en parcours de combattant pour les piétons
La création de terrasses bâchées à l’avantage des cafés et restaurants sur des portions étroites de trottoir limitant ainsi anormalement l’espace de circulation des piétons et trop souvent tapissés de mégots. On voudrait ici citer la « cantine » des personnaltés en visite à Nice qui a pratiquement confisqué « son » trottoir mais peut-être que la « rosette » qui a été attribuée à sa propriétaire pour « éminents services rendus à la Nation » lui-en a également donné le droit ?
La persistance d’une réelle insécurité routière ne peut qu’être constatée.
Les interdictions de nuisances sonores sont régulièrement bafouées sont ignorées, de ce fait rendant la pollution acoustique un réel problème, parfois aggravé par la tendance au « rodéo » de la part de quelques futurs pilotes urbains de Formule 1
Enfin, même si l’arrivée des Vélos Bleus sur la Ville est un succès, l’aménagement de nouvelles pistes cyclables se fait toujours attendre. La diffusion de la pratique de vélos à assistance électrique (VAE) qui, suivant la pratique à tache d’huile dans d’autres Pays et régions, permet d’élargir le rayon d’action sans sueur et essoufflement pour l’usager pourrait être une piste à explorer dans un contexte particulièrement favorable et dans un cadre caractérisé par la douceur de température et ensoleillement.
Certes, il est certes difficile de régler tous ces problèmes dans de courts délais car les attentes de la population sont parfois contradictoires. Toutefois, la municipalité doit faire preuve d’un volontarisme soutenu en étant d’une part plus à l’écoute des précieuses informations et en usant, d’autre part, de moyens coercitifs que la loi permet désormais.
