Jacques Victor se représentera pour un 3éme mandat dans le 3éme canton de Nice, un canton sociologiquement populaire composé des quartiers de Riquier et de Saint Roch. Jacques Victor siège au Conseil Général depuis 13 ans (élections de 2004 et 2008) et aura comme principal adversaire le candidat UMP, Philippe Rossini, responsable associatif (sa suppléante étant Micheline Baus), les deux étant qualifiés de « curieux attelages de candidats retourne-veste » pour les besoins d’une mauvaise cause », avant de poser, en guise de conclusion, une caustique demande … » Les caméléons débarqueraient-ils à Riquier-St Roch ? « .
« On avait connu Philippe Rossini comme socialisant, puis ardent propagandiste de Jérôme Rivière, ancien député de la droite extrême, et farouche opposant à son éviction par Eric Ciotti. Il ne mâchait pas ses mots pour stigmatiser celui dont il porte les couleurs aujourd’hui. Puis vint la tentation centriste de Bayrou. Et enfin il n’a pas résisté à l’appel de l’UMP, le parti qui chaque jour développe un peu plus misère, pauvreté, exclusion, précarité. D’ailleurs cela ne semble pas le gêner outre mesure dans ses responsabilités associatives, où sont atténués les dégâts de la politique qu’il défend. Pompier et pyromane à la fois ? »
« Quant à sa suppléante, Micheline Baus on se souviendra qu’elle fut l’adjointe, puis 1ère adjointe de Jacques Peyrat, que celui-ci en faisait sa proche collaboratrice avant qu’elle ne rejoigne Christian Estrosi à la Mairie de Nice. Que d’ingratitude ! Et quelle perte de mémoire à l’égard de celui avec qui aujourd’hui elle fait combat commun et qui, à l’époque, n’avait pas envers elle des mots assez durs. »
NP : vous êtes conseiller général sortant ayant été déjà élu deux fois. Voulez-vous faire un bilan de votre activité au sein de l’Assemblée départementale?
Jacques Victor : Je me suis toujours opposé à la politique et à la gestion de notre ville et du département par le couple Estrosi-Ciotti en refusant les réalisations de prestige et les coups médiatiques alors que les besoin de proximité tardent toujours à être satisfaits. J’ai aussi toujours condamné leur acceptation des charges transférées par l’Etat et que les contribuables locaux sont appelés à payer à sa place
NP : pourquoi vous portez-vous encore une fois candidat ?
JV : Pour dire non avec force à cette nouvelle loi des collectivités locales qui va assécher financièrement les communes et départements afin de mieux les faire disparaitre. Une loi qui va supprimer les élus de proximité et éloigner les élus de décisions le plus loin possible des citoyens. Il y a, dans ce département, une étouffoir de la majoirité UMP qui détient tous les pouvoirs et décide en permanence sans tenir compte ou bien sans jamais informer les populations.
NP : Pensez-vous que cette élection aura aussi valeur de test pour la politique nationale ?
JV : Cette élection sera l’occasion de condamner le pouvoir sarkoziste et ses soutiens locaux qui , chaque jour, rendent la vie plus difficile aux françaises et français sacrifiés aux profits des intérêts privés et financiers. Trop c’est trop !
Pour notre pays la construction d’une réelle alternative progressiste est indispensable. Cette élection doit y contribuer.
NP : Vos propositions pour la politique locale…
JV : Il y a besoin, pour notre ville et notre département, d’une politique qui prenne d’abord en compte les besoins des familles modestes, de la jeunesse, du petit commerce et du 3ème age.
NP: votre pronostic…
JV : je suis optimiste !