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22 novembre 2024

Olga Tarasenko : l’intelligence de la rigueur

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L’entraineur de l’équipe féminine du Cavigal Nice Basket 06, Olga Tarasenko, semble avoir la méthode pour faire grimper son équipe vers les sommets. La tacticienne russe n’a pourtant qu’un seul mot d’ordre : le travail.


© Cavigal Nice Basket 06
© Cavigal Nice Basket 06

Ce qu’on peut dire, c’est qu’à seulement 41 ans, de l’expérience, Olga Tarasenko n’en manque absolument pas. D’abord en tant que joueuse, elle remporte tout de même les Championnats d’Europe juniors avec l’URSS en 1988. En ce qui concerne les clubs qu’elle a fréquenté, elle a effectué un véritable tour du vieux continent. Jugez plutôt : elle a fréquenté le championnat de Lettonie (à Riga), puis le France (Clermont-Ferrand), la Finlande, encore la France (Toulouse), l’Espagne, retour en France (Bordeaux), pour repartir en Espagne et finalement poser ses valises à Nice pour y finir sa carrière à 34 ans.

« Ici pour travailler »

Mais pour Olga Tarasenko, la fin de sa carrière de joueuse signifie le début d’une autre aventure mûrement réfléchie. « J’ai toujours eu cette envie d’entraîner, de transmettre mon savoir-faire aux jeunes. Après ma carrière de joueuses, je souhaitais de toute façon rester dans le monde du basket-ball« , explique-t-elle. Et dans ce rôle là, même si sa philosophie peut paraître un peu rude, la coach russe semble incontestablement être efficace. « Dans ma relation avec mes joueuses, je recherche avant tout le respect, pas à être aimée. Je suis là pour leur imposer une certaine rigueur, une discipline. Les filles sont ici pour travailler. Il n’y pas de place pour la triche dans mon équipe« .

Cela a au moins le mérite d’être clair. C’est une philosophie finalement assez courante dans le monde du sport. Beaucoup d’entraineurs (à juste titre ou non) tiennent le même discours. On pourrait d’ailleurs penser qu’elle-même a été influencée par quelqu’un qu’elle considèrerait comme un mentor, mais là encore, réponse très claire : « Je n’ai pas réellement de modèle en tant qu’entraineur. J’ai eu énormément de coachs dans ma carrière et j’essaye juste de leur prendre les bons côtés et d’écarter les mauvais. »

© Cavigal Nice Basket 06
© Cavigal Nice Basket 06

Une autorité naturelle

Et cela fonctionne puisque l’équipe première féminine du Cavigal est actuellement quatrième de Ligue 2 et lutte pour accéder au niveau supérieur, l’élite du basket-ball dans la catégorie.

Donc, la « méthode Tarasenko », c’est un mélange de travail et de respect. Mais cette méthode, c’est encore ses collaborateurs qui en parlent le mieux. « Olga, c’est avant tout la rigueur apportée des pays de l’est mais utilisée d’une manière intelligente. Elle a une sorte d’autorité naturelle qui fait que les joueuses s’adaptent d’elles-mêmes à Olga. Elle arrive à faire passer un discours cohérent au groupe, affirme le manager général du CNB06, Claude Pallanca. Et ce que j’ai pu remarquer, c’est que, ces deux dernières années, elle a pris beaucoup d’assurance. Les joueuses sont de plus en plus à son écoute. Maintenant, si le groupe arrivait à monter de la Ligue 2 en Ligue 1 en fin de saison, je n’ai aucun doute sur les compétences d’Olga à les diriger au très haut niveau, de part l’expérience qu’elle a acquis ces dernières années« . Une seule façon de le vérifier…

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