A la veille de nouvelles élections cantonales des 20 et 27 mars prochains, l’ensemble des candidats prévoit une faible participation à ce scrutin. Dans les prévisions les plus optimistes on parle de 40% des voix.
Effectivement, en plus du fait que le Conseil Général est souvent mal connu par un grand nombre de nos concitoyens, cette élection s’inscrit dans un contexte de crises politiques à répétition aux plus hauts sommets de l’Etat et de désintéressement de la politique par un grand nombre de Français.
On peut prendre à témoin les deux dernières élections, européennes et régionales qui n’ont vu à peine que la moitié des électeurs se déplacer aux urnes. Le risque est donc présent que les 20 et 27 mars les bureaux de vote soient encore une fois boudés. Et il faut bien parler de risque pour les futurs élus car jusqu’à quel point ces derniers seront-ils vraiment légitimes ? C’est ici les principes de base de la démocratie représentative qui sont questionnés.
Or, cela peut apparaitre comme un paradoxe, en effet, avec près de la moitié de son budget consacrée aux affaires sociales, le département est l’institution publique qui agit le plus dans le quotidien des gens.
C’est avec une grande attention qu’il faudra suivre ces élections cantonales qui s’inscrivent déjà dans une pré-campagne pour les élections présidentielles de 2012.
par Florent Vergnes-Fletz