Hier soir au cinéma Variétés, Nice Première était invité par le Père Vincent Paul Toccoli pour visionner le film tiré du best seller de Dan Brown, The Da Vinci Code.
Une salle comble avec un invité prestigieux en la personne de Monseigneur Louis Sankalé, l’évêque de Nice qui continuera son périple cinématographique dès les prochains jours, en se rendant au Festival de Cannes où le Diocèse de Nice est représenté.
C’est notre hôte qui prend la parole et avec la verve que chacun semble lui connaître, il invite les centaines de paires d’yeux à découvrir la dernière grande production américaine qui servira de base à un débat qui suivra la projection.
La lumière s’éteint, on oserait dire enfin et après une vague d’extraits, le générique du film de Ron Howard lance ses premières images à une salle plongée dans un silence absolu.
C’est parti.
Déjà une heure trente que l’intrigue se cherche une place dans un scénario qui frôle parfois la dérision … involontaire. Certes, Tom Hanks est, comme on pouvait l’attendre, à l’aise dans un rôle qui lui convient beaucoup mieux qu’à ses deux partenaires bien de chez nous.
Jean Reno et Audrey Tautou font certes un travail professionnellement irréprochable mais il est bien difficile dans certaines scènes de les trouver en phase avec le personnage qu’ils incarnent.
Bref, il reste une heure, le film va peut-être démarrer.
Quelques rebondissements plus loin, on arrive à « la scène de la révélation » qui aura eu le mérite de faire pouffer de rire une grande partie de l’assemblée alors qu’elle n’est pas nécessairement faite pour cela.
Et ainsi va le film jusqu’au tableau final dont la photographie est très réussie, maigre cerise sur un petit gâteau.
Les lumières se rallument et le son THX laisse place à l’analyse des participants à cette projection. Sylvia Hill (Théologienne), Marc C. (Chevalier de Malte), Paul Olivier (Opus Deï) et l’organisateur, le Père Toccoli.
« Ce film est une véritable farce » lance Sylvia Hill qui souligne que « plusieurs Marie Madeleine semblent avoir existées autour de Jésus ».
Le Père Toccoli a, lui, donné trois réponses à ces images. Le film lui semble bien fait, basé sur l’inculture de la culture religieuse et sur une existence farfelue du Prieuré de Sion.
« Penser que Jésus a dû se marier pour être un homme est une grave erreur. » Paul Olivier représentant l’Opus Deï trouve que ce film est truffé d’erreurs et n’apporte pas grand-chose de bien-fondé.
Dommage, déjà minuit et le débat doit prendre fin alors que beaucoup de questions chuchotées de ci, de là sont sur toutes les lèvres.
Nous attendons vos réactions après… le visionnage du film !