Le vote a mis fin à cette dramaturgie qui a transformé d’utiles outils d’analyse de l’intention de vote en prédiction de résultat et par le biais de ces résultats, on peut enfin passer du virtuel au réel.
La qualité des débats ne pourra qu’en être améliorée.
Sans tomber dans une ascése janseniste de la politique il faut éviter toute manipulation de l’électorat par l’effet de « band-wagonin » que des prévisions , pas nécessairement truquées mais peut-être tout simplement « finalisées », peuvent activer.
Avec les conséquences que l’on sait dans un pays , la France, où trois sondages politiques sont effectués chaque jour.
D’ailleurs le chiffre d’affaire réalisé par les institut de sondage auprès des partis politiques a été multiplié par dix ces dix dernières années !
Pour cette raison nous sommes tout à fait d’accord avec ceux qui veulent encadrer cette pratique pour des raisons d’éthique et de transparence :
Il est indispensable de savoir qui finance les sondages politiques. L’histoire, même récente, montre qu’il n’est pas inutile de l’exiger.
Les instituts de sondage doivent publier les « marges d’erreurs » parce que les statisticiens nient la validité scientifique de la considération selon laquelle la méthode des quotas serait incompatible avec la notion même de marge d’erreurs. Pour les sondages ont peut parler au plus de science sociale, donc d’une science qui, par définition, ne peut pas être « exacte ».
Il faut bannir toute gratification aux sondés pour les sondages politiques parce que cette pratique peut fausser le comportement de l’électeur virtuel puisque cette fidélisation en fait un professionnel du vote virtuel.
Un clin d’oeil pour mieux expliquer tout cela avec simplicité et…bonne humeur !
Principe de base ( à ne jamais oublier):une mauvaise réponse vaut toujours mieux qu’une bonne question.
Et après ça, il ne faut pas oublier que les instituts de sondage ont heureusement découvert, même si récemment, que :
Premièrement (ou le biais du menteur): la surprise des surprises est que certains humains ne disent pas toujours la vérité !
Deuxièmement (ou la question dirigée): le subterfuge des subterfuges est la possibilité de donner la réponse à une question qu’il n’avait pas été posée.
Troisièmement (ou le paradoxe moral): le primat de la vertu vient du fait que l’immense majorité des sondés embellissent leurs réponses, fussent-elles anonymes.
