Sucker Punch du réalisateur Zack Snyder est actuellement en tête des entrées avec plus de 500 000 spectateurs. Le réalisateur de 300 et Watchmen met en scène, avec Sucker Punch, son premier long-métrage original. Il nous immerge dans l’univers de la jeune Baby doll, enfermée de force dans un asile d’aliénés, qui trouve dans son imaginaire la force nécessaire pour élaborer un plan d’évasion. Quatre autres internées feront partie de l’aventure : Sweat pea, Rockett, Blondie et Amber.
Avec Sucker Punch vous serez projeté dans un film d’action étrange, avec un scénario plutôt simple mais qui sait ménager quelques effets de manches plutôt sympathiques pour le genre. Le spectateur se promène dans des univers et des ambiances variés, qui vont de l’asile poisseux et grisâtre, aux remparts d’un château assiégés, posé sur un volcan, en passant par les tranchées d’une première guerre mondiale fantasmée où se croisent pêle-mêle, zombies allemands et robots futuristes.
Vous l’aurez compris, Sucker Punch est un pot-pourri de la pop culture des trente dernières années, qui nous invite sans complexe à suivre dans un déluge d’effets visuels les aventures de jeunes filles sexy, confrontées à des situations totalement hallucinantes dans lesquelles elles vont devoir jouer les gros bras.
Action et maîtrise visuelle uniquement
Ne cherchez pas une quelconque intensité dans les dialogues ou des rebondissements bien ficelés, le film ne vaut que par son ambiance, et la maîtrise visuelle du réalisateur. Si vous êtes allergique aux ralentis et aux explosions, mieux vaut passer votre tour. Pour les autres, vous aurez droit à un bon moment de cinéma pop-corn, complètement délirant et un peu mieux construit que la plupart des nanars sans âmes que l’on nous sert habituellement.
