Eric Ciotti, président du Conseil Général : « Célèbre dans le monde entier pour la douceur de son climat, la beauté et la variété de ses paysages, la Côte d’Azur se doit de protéger et de mettre en valeur cet exceptionnel patrimoine qui constitue une richesse unique.
Dans cette perspective, nous avons souhaité que la préservation de l’environnement, exigence première de notre territoire traumatisé par l’Homme, soit placée au premier rang de nos priorités ».
De véritables poumons verts au service des familles et des touristes des Alpes-Maritimes
Afin de préserver les espaces naturels encore disponibles, dans un département où le développement touristique a depuis longtemps contribué à l’urbanisation de la bande littorale, le Conseil général des Alpes-Maritimes a mis en oeuvre, dès le début des années soixante, une politique d’acquisition, de protection et d’ouverture au public des espaces naturels. Cette volonté, confirmée au fil des ans, a permis au Département d’afficher, début 2011, douze parcs naturels départementaux ouverts au public, deux en cours d’aménagement, et trois en cours d’étude, qui constituent les maillons d’une trame verte, refuges pour la faune et la flore, et espaces de détente et de loisirs pour les citadins dans le respect de l’environnement.
Les 12 parcs
La Grande Corniche, située sur les communes d’Èze, La Trinité et la Turbie, d’une superficie de 662 hectares,
Le Vinaigrier, situé sur la commune de Nice, d’une superficie de 31 hectares,
Estienne d’Orves, situé sur la commune de Nice, d’une superficie de 15 hectares,Vaugrenier, situé sur la commune de Villeneuve-Loubet, d’une superficie de 102 hectares,
Les Rives du Loup, situées sur les communes de Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet, La Colle-sur-loup, d’une superficie de 52 hectares,
Le Lac du Broc, situé sur la commune du Broc, d’une superficie de 47 hectares,
Le Plan des Noves, situé sur la commune de Vence, d’une superficie de 828 hectares,
La Brague, située sur les communes de Valbonne et Biot, d’une superficie de 629 hectares,
La Valmasque, située sur les communes de Mougins et Antibes, d’une superficie de 432 hectares,
La Pointe de l’Aiguille, située sur la commune de Théoule-sur-Mer, d’une superficie de 7 hectares,
Le San Peyre, situé sur la commune de Mandelieu-La Napoule, d’une superficie de 18 hectares,
L’Estérel, située sur les communes de Théoule-sur-Mer et Mandelieu-La Napoule, d’une superficie de 767 hectares.
Dont 3 nouvelles extensions prévues :
Le Vinaigrier : les négociations sont en cours pour l’acquisition de la « propriété Cerre »,
Les Rives du Loup : la procédure de la Déclaration d’Utilité Publique en vue de l’acquisition des parcelles privées nécessaires à la continuité du parc, l’inventaire et plan de gestion des terrains sous convention avec la commune de Cagnes-sur-Mer, la construction de la passerelle des Ferrayonnes ont été engagées. La continuité du parc en front de mer est en cours d’étude.
La Brague : l’acquisition pour la résorption de l’enclave du vallon du Bruguet est en négociation.
2 parcs en cours d’aménagement
L’Estéron, situé sur les communes de Roquesteron et Roquesteron-Grasse, d’une superficie de 24 hectares. L’ouverture au public est prévue en juillet 2011 (la sécurisation est en cours),
Le Massif du Paradou, commune de Vallauris, d’une superficie de 12 hectares. L’ouverture au public est prévue en juin 2011 (la sécurisation est en cours).
Les parcs en cours d’étude
Le Cros de Casté, situé sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin, d’une superficie de 9 hectares. Le parc est en cours de sécurisation,
Les Rives du Var, 12 communes riveraines, d’une superficie de 642 hectares. Cette création est envisagée en corrélation avec trois projets : Le transfert de domanialité du fleuve Var au Conseil général,
le classement “Natura 2000” de la basse vallée du Var et la prise en charge de la réalisation du document d’objectif par le Conseil général désigné opérateur technique de ce site et le projet “Eco-vallée” dans le cadre de l’Opération d’Intérêt National Plaine du Var,
Les Tenchurades, situés sur les communes de Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var et la Gaude s’étend sur près de 80 hectares. Le plan de gestion de ce site sera engagé avant l’été, et permettra de définir le périmètre d’objectif le plus cohérent pour ce projet de parc.
Un futur projet
Par ailleurs, le Parc du Sinodon, propriété départementale sur le territoire de la commune de Roquefort-les-Pins, a fait l’objet d’une étude de faisabilité pour la création d’un parc naturel départemental. Cet espace boisé d’une trentaine d’hectares présente de réels potentialités et des équipements structurants (parking public à proximité, cheminement et pistes déjà en place, topographie adaptée à l’accueil du public).
-Une trame verte et bleue pour valoriser et protéger la richesse écologique de notre territoire
Le territoire des Alpes-Maritimes présente une richesse écologique extraordinaire et d’une grande diversité. Le maintien de cette biodiversité ne peut être assuré à long terme que si les échanges écologiques et biologiques perdurent.
Ainsi la création d’une trame verte et bleue permet de garantir la sauvegarde de cet écrin naturel.
Cet outil d’aménagement diminue la fragmentation des milieux naturels et offre aux espèces animales et végétales terrestres ou aquatiques, une chance de s’adapter au changement climatique.
La trame verte développée par le Conseil général est désormais confortée par la trame verte et bleue de Nice Côte d’Azur.
Mesure phare issue des travaux du Grenelle de l’environnement, cette trame est intégrée dans le plan local d’urbanisme de Nice adopté en décembre 2010 dans lequel des préconisations sont données pour préserver la biodiversité sur des zonages identifiés.
