Pour la deuxième année consécutive, Nice devient italienne… côté cuisine. En face du Jardin Albert 1er, des professionnels proposent mille et un produits italiens à déguster ou à acheter. De 10H à 22H, jusqu’au 4 juin, les Niçois et les touristes pourront apprécier ou pas les mets de la Méditerranée.
« Quelle est donc cette odeur parfumée? » Martine n’en revient pas. Cette grand-mère niçoise de 54 ans se trouve à l’entrée de la deuxième édition de l’exposition gastronomique italienne.
Elle avait prévu de bronzer mais a finalement changé ses plans: elle préfère se faufiler entre la centaine de stands présents. Installés sur la promenade des Anglais, ils proposent mille et un produits de différentes régions de la « botte » transalpine. Du Piémont à la Toscane, en passant par la Ligurie, le choix est vaste et la tentation trop grande pour Martine : « Voyons ce que mangent nos voisins de la Méditérannée! Et puis, ca ne me coûte rien… « . D’un pas décidé, la Niçoise s’approche du premier stand, encerclé d’un groupe de curieux.
Des meules de fromages sont empilées les unes sur les autres. Chacun peut y goûter. Le « parmiggiano regiano » fait l’unanimité. Dur au toucher, il peut être râpé sur des pâtes en sauce pour aromatiser le plat ou simplement dégusté en fin de repas. Face à ce produit laitier, la quinquagénaire a l’eau à la bouche et en demande un morceau à l’exposant. Première dégustation réussie.
La goûteuse est conquise. Mais pas le temps de s’attarder, d’autres produits attendent d’être découverts comme la « porchetta », du cochon de lait rôti. L’exposant l’a compris. Devant le regard d’enfant de Martine, il lance : « Vuole gustare ? » En deux temps trois mouvements, Martine met à la bouche ce met particulier sans même prendre le temps de dire merci. Passionnée de découverte, la grand-mère en a pour son plaisir et le fait savoir au vendeur : « La porchetta a un goût spécial. Ca change des autres charcuteries ».
Tout en parlant, ses yeux se tournent vers un autre article, sucré cette fois : le « cannoncino ». Cette patisserie typique de l’Italie ne laisse pas indifférente notre visiteuse. En s’approchant de l’étalage, Martine se sert et savoure cette patisserie tendre au palet et remplie de crème. La Niçoise ne peut s’empêcher de commenter : « Ce dessert a de quoi faire fondre le moins gourmand des Niçois. Je peux vous l’assurer ! »
Présentes tout autant à l’appel, les pâtes fraîches attirent la foule quelques mètres plus loin. Jaunes, vertes, courtes, longues ou farcies, elles sont la référence de la cuisine italienne et se vendent comme des petits pains.
Après un tel parcours culinaire, Martine repart la panse pleine : « C’était si bon que j’en ai même un peu abusé. Je pense que j’ai déjeuné et, de plus, gratuitement. Vivement l’an prochain! »