Le groupe de musique Penboc’h se produira les 15, 16 et 17 juillet 2011 au Théâtre du Port à Nice à partir de 22h30. Ce sont quatre musiciens passionnés présents pour faire découvrir leur univers et partager avec le public. Penboc’h ça veut dire « tête de bouc » en breton. Tout un programme.
A eux quatre, les Penboc’h jouent presque de tous les instruments de la planète, plus raisonnablement de la guitare, basse, batterie, percussions, accordéon, claviers, flûte et même du bugle.
Sur scène ils reprennent des mythes de la chanson française, ils rendent hommage aux grands artistes comme George Brassens, Serge Gainsbourg ou encore Alain Bashung. Mais ils jouent aussi leurs propres compositions et partagent ainsi leur passion au plus près du public.
Petit trait d’originalité : le concert se fait sous forme de play-back, derrière le groupe les paroles des chansons défilent sur un écran, laissant les spectateurs libres de chanter à tue-tête avec eux.
Tout ça sera au Théâtre du Port à Nice les 15, 16 et 17 juillet 2011 à 22h30.
« Penboc’h c’est plus qu’un nom, c’est une essence »
Interrogé, Pascal Selou, fondateur du groupe, raconte l’aventure Penboc’h :
NP: Depuis combien de temps jouez-vous ensemble ?
Nico et moi formons les deux piliers de la maison « Penboc’h ». On joue ensemble depuis 10 ans et on est pour ainsi dire un vieux couple avec ses habitudes, ses petites manies, et en même temps toujours ce désir de plaire à l’autre, de le surprendre. Nico est la première personne à qui je présente mes nouvelles chansons. Comme une vierge effarouchée, j’arrive tout tremblotant et dès les premiers accords, je vois si ça va finir au panier ou si ça va fonctionner.
Notre troisième c’est Manu. Il s’est intégré il y a trois ans et chaque semaine qui passe je découvre une nouvelle facette de son talent. C’est un jeunot qui sait jouer de tous les instruments, même ceux du bout du monde !
Ensuite, Nadine. Elle vient de débarquer avec son accordéon. Son instrument est vraiment génial, à la fois celtique, latin, musette,… C’est l’âme de Penboc’h, on ne peut plus s’en passer.
On vient tous d’horizons musicaux différents. On a chacun apporté notre savoir-faire, notre énergie et notre singularité. C’est ça qui fait l’originalité d’un groupe, quand on arrive à fusionner tous nos désirs et quand chacun arrive à se faire plaisir.
NP: Comment avez-vous choisi le nom du groupe, si atypique ? Quelle est sa signification ?
« Penboc’h » est un mot breton qui veut dire « tête de bouc ». C’est le nom d’un « bled » (pardon d’un lieu-dit) dans le Morbihan qui fait référence à un rocher qui aurait la forme d’une tête de bouc. C’est le lieu de mon enfance. C’est l’endroit où je pêchais avec mon père. C’est ça faire de la chanson, se nourrir des expériences intimes, de nos émotions d’enfant, d’adolescent … Au final Penboc’h c’est plus qu’un nom, c’est une essence, une identité, c’est notre projet lui-même.
NP: Comment le succès est-il arrivé et comment l’avez-vous vécu ?
Le succès c’est un fantasme pour egos surdimensionnés. Ce n’est pas ce qu’on veut, nous on recherche la vibration, l’émotion à l’état brut. Si nos poils se hérissent, si nos voix se fendillent, alors on sait que le public lui aussi pourra ressentir des choses.
NP: Des projets à venir ?
Eh bien déjà il y a nos concerts-veillées à Nice qu’on a un grand plaisir à faire. C’est un chouette moment de convivialité, ce n’est pas si fréquent de pouvoir partager des instants de proximité avec le public.
Et puis dès la rentrée, on repart dans un projet d’enregistrement de chansons et avec le tournage d’un clip.
NP: Vous avez un message à faire passer à nos lecteurs ?
Venez au théâtre ! C’est là que ça se joue. C’est un endroit magique où il se passe tellement de choses ! Bien-sûr vous pouvez suivre l’actualité du groupe sur notre site, écouter nos albums, mais le partage ultime c’est l’instant du concert.
