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22 novembre 2024

Ovale meurtrier à Nice : Mais qui veut vraiment la peau du rugby niçois ?

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Nice Premium relatait ces dernières semaines l’évolution du rugby à Nice et les quelques articles ont déclenché une foule de commentaires, dont une partie a été d’ailleurs supprimée de par la violence et la diffamation de ceux-ci. Alors que demain, la ville de Nice s’apprête à dévoiler une sculpture nommée « Les contrevaleurs du rugby », en préambule à la Coupe du Monde de Rugby, qui se déroulera en Nouvelle-Zélande, du 9 septembre au 23 octobre 2011, c’est dans les coulisses que les placages hauts pleuvent et c’est en réponse à l’interview accordée à Jean-François Tordo que le président du Rugby Nice Côte d’Azur vient s’expliquer sur les raisons d’une telle attaque en règle. Attention, touchez, stop… Entrez !!!

rugby_balda-4.jpg C’est avec un titre plus qu’évocateur « On tue le rugby niçois » que l’ancien pensionnaire du Racing Rugby Club de Nice et de l’équipe de France tire à boulets rouge sur la gestion actuelle du Rugby Nice Côte d’Azur et particulièrement de son Président, Christian Baldacchino, et de son manager, Marc-André Domergue. Un rucking en règle qui a obligé Christian Baldacchino à répondre en son nom, mais aussi en celui du club, selon lui largement visé par les allégations de l’article (voir en bas de page) Il est vrai que, fidèle à son caractère bien trempé, le chevelu nissart ne mâche pas ses mots (mais la plume était-elle la sienne ou du Catilina qui depuis pas mal de temps est en action pour déstabiliser le club ?) et on y apprend pêle-mêle que l’ancien troisième ligne aurait été sollicité par le Maire de Nice, Christian Estrosi, mais que, selon ses dires, le club n’a pas voulu de lui. Bref, du lourd à chaque ligne quasiment mais la chose la plus stupéfiante c’est que l’on apprend qu’un certain Paul White était prêt à garer à nouveau sa berline à vitres fumées sur le parking des Arboras, c’est le tribunal administratif qui va être surpris de revoir « l’homme d’affaire » anglo-saxon en actionnaire d’une nouvelle SASP alors que l’ancienne est à peine enterrée avec un lourd passif ! Le ciel s’assombrit un petit peu plus du côté de l’ovale niçois qui n’avait surtout pas besoin de ça à quelques semaines de l’ouverture de la saison de fédérale 1. De plus ce genre d’affaires a eu comme effet immédiat de refroidir les potentiels investisseurs (à notre connaissance un de ceux-là se serait retiré après avoir lu l’article du Midol de crainte de devoir faire face à une ambiance trop conflictuelle au sein du club). Certes, d’autres pistes sont à l’étude mais rien de bien concret pour le moment rendant de fait difficile, voire impossible, des projections à plus ou moins longue échéance. Ce qui est par contre certain, c’est qu’une saison se profile et que les candidats seront une nouvelle fois de taille avec les Montauban, Saint-Etienne, Bourg en Bresse ou encore les voisins varois de La Seyne. Une grille de départ de très haut niveau où les faux-départs et les sorties de route ne pardonneront pas dans une course où les azuréens pouvaient encore rêver aux play-offs alors qu’en quelques semaines, c’est plutôt de maintien dont on parle du côté des Arboras. Et maintenant… Les solutions ne sont pas légions et l’arrivée d’un investisseur semble être celle qui tranquilliserait tout le monde, tant au club qu’en mairie. Oui mais voilà, les mécènes sportifs ne courent pas les rues et encore moins les travées d’un club de rugby évoluant à ce niveau. Si, de plus, les investisseurs potentiels probables se retrouvent confrontés à une lutte fratricide avant même leur arrivée au club, il ne sera pas simple de gérer une saison qui risque fort d’être bien longue dans la tête comme dans les jambes. Reste quand même qu’il faudra trouver une véritable solution pour boucler le budget, côté mairie le langage est clair en indiquant que la collectivité s’engagera en fonction des budgets trouvés par le club, côté club c’est le branle-bas de combat en attendant l’hypothétique arrivée d’un messie de l’ovale. Plusieurs pistes sont étudiées en n’occultant pas le fait que le club se retrouve dans l’obligation de se débrouiller avec son actuelle équipe qui, si elle a fait preuve de valeur et de courage après la liquidation de la SASP, n’a pas toutes les compétences et les qualités pour affronter une ou plusieurs saisons avec un effectif pro à gérer. On ne s’improvise pas directeur marketing, comptable et encore moins communicant ! Nouveau rebond capricieux donc pour un rugby niçois toujours aussi malade de ses inimitiés et de ses complots bien loin des valeurs essentielles à la pratique de ce sport où tout le monde attaque et tout le monde défend…. en même temps ! Cliquez sur le logo pour lire l’article du Midi Olympique

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