Une statue de deux tonnes a été dévoilée en début de semaine, sur le quai Rauba Capeu à Nice (à deux pas de la Promenade des Anglais), en présence du député-maire de Nice, Christian Estrosi.
Sacré Jeff ! Après avoir raté ( au moins jusqu’à ce jour) son retour aux commandes du club local de rugby avec les polémiques qui s’en sont suivies, le voilà rebondir comme un ballon de rugby comme parrain d’une initiative de toute première qualité.
Malheureusement, aucun représentant du monde de l’Ovalie n’était présent au dévoilement de l’œuvre artistique: pas un représentant de l’Ambassade de Nouvelle-Zélande (même pas un simple attaché), ni même du Comité Départemental ou Régional de la Fédération Française de Rugby.
Comment expliquer cet oubli ? Il faut croire que personne n’était au courant de cette initiative ?
Et de là à se demander où sera exposée cette sculpture à son arrivée au « pays du long nuage blanc’ (comme les maoris appellent leur île) ?
Mais au fait, sont-ils au courant que ce don ?
Pour revenir à l’oeuvre, elle a été surnommée : Les contrevaleurs du rugby. L’oeuvre du sculpteur azuréen, Stéphane Cipre, représente deux rugbymen dans une mêlée. Mais au lieu de lutter contre des adversaires humains, ces hommes d’aluminium combattent un mur de mots contraires aux valeurs de l’ovalie : drogue, individualisme, racisme, etc.
Christian Estrosi s’est réjouit de « la grande qualité » de la sculpture. Avant de féliciter l’ancien talonneur Jeff Tordo, également présent lors de l’évènement : « Je suis très fier que ce soit un international français aux 48 sélections [ndlr : 18, en réalité] qui porte cette sculpture ».
Le mur de mots et les rugbymen devraient bientôt arriver entre les mains des dirigeants de la Fédération néo-zélandaise de rugby. Son inauguration est prévue dans la capitale du pays des All-Blacks, Auckland, en marge de l’ouverture du Mondial 2011.
Crédit photos : Rachel Turpin
