L’affaire avait pourtant bien mal commencé avec un but assez rapide du Toulousain Beauguel qui donne l’avantage aux siens après seulement dix petites minutes de jeu. Mais c’était sans compter sans la détermination du groupe rouge et noir d’Eric Roy qui a répondu présent en renversant le cours de la rencontre notamment grâce à un superbe but de Mounier qui envoie les aiglons vers les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.
Après trois résultats en demi-teinte les niçois étaient venus à Toulouse avec la ferme intention de réaliser « un truc » et si le but des toulousains a douché les azuréens, il a aussi permis de sonner la révolte dans le camp rouge et noir. En effet, menés au score, les niçois on trouvé l’énergie nécessaire pour revenir rapidement inquiéter l’arrière-garde toulousaine qui veille au grain récupérant même des bon ballons de contre comme celui donné à nouveau à Beauguel qui, cette fois, ne peu trouver mieux que le poteau de Fernandez.
Le jeu est plutôt en faveur des niçois qui, après la demi-heure de jeu, enchainent les tentatives et c’est sur un bon coup franc frappé par Mounier que Civelli, un cran au-dessus de la défense toulousaine, expédie le cuir au fond des filets de Riou pour une égalisation niçoise somme toute méritée. Rien ne sera plus marqué dans les dernières minutes de jeu et c’est un score nul assez logique que les deux équipes rentrent aux vestiaires.
Tous les spectateurs ne sont pas encore revenus de la pause buvette quand un coup de tonnerre surnommé Mounier retentit dans un stadium médusé. L’un des plus aiglons les plus remuants en première période expédie, d’une volée limpide de plus de 25 mètres, le ballon sous la transversale d’un Riou impuissant pour donner l’avantage à l’OGC Nice à l’entame de la seconde période. Les Toulousains ne peuvent que constater les dégâts comme samedi face au PSG et auraient même pu voir l’addition se corser si la tentative de Dja Djédjé avait trouvé mieux que l’un des montants de Riou. Le temps des changements est à présent venu et Dja Djédjé et Palun laissent leur place à Meriem et Hellebuyck. Toulouse presse dans les dernières minutes mais rien n’y fera, même si Cakin avait la balle d’égalisation au bout de sa frappe mais Raul Fernandez, ange gardien niçois d’un soir, annihilé la dernière action toulousaine.
L’OGC Nice a donc bien fait le travail et peut à présent se remettre au travail pour la reprise du championnat qui verra les aiglons se déplacer à Paris et à Montpellier et recevoir les voisins insulaires d’Ajaccio.
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