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22 novembre 2024

PPDA à Nice, Pirate ou Corsaire ?

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ppda.jpg Un petit enfant s’approche d’un stand où les livres se ravivent sous le pin niçois. Il observe avec ses grands yeux, l’écrivain à la chemise bleu et à la voix de basse, puis s’exprime : « Maman ? C’est le même qu’il y a dans la télévision ! » Instinctivement, le célèbre présentateur du JT de TF1 lui serre généreusement la main. Le bambin est hébété, ne sachant pas encore faire la part du réel et de la télé. Et pourtant, c’était bien le vrai Patrick Poivre d’Arvor qui était en face de lui !


Le fidèle écrivain-journaliste était présent pour ce festival avec sa panoplie de livres : romans, essais, série consacrés aux grands marins du monde écrit avec la complicité de son frère, Olivier Poivre d’Arvor. Une véritable bibliothèque ! Le monde fascinant des « Aventuriers des mers », des « Chasseurs de trésors », des « coureurs des mers », des « pirates ou corsaires » attirent les grands et petits niçois.

Difficile d’approcher ce «prodige de la plume» tant il est plébiscité. Il se lève. Nous en profitons pour l’aborder. Mince, il s’en va. Vite, nous lui demandons s’il accepte de nous accorder quelques minutes. Il est d’accord. C’est parti ! Lui, qui a l’habitude de jongler entre deux mondes, jouera entre nos questions et les autographes. Une disponibilité à la hauteur de son talent ! Même s’il cite Jules Vallès : «Ce qu’ils appellent mon talent n’est fait que de ma conviction.»

Nice-Premium : Vous êtes un fidèle du festival du livre de Nice ?

ppda2.jpg Patrick Poivre d’Arvor : Oui. D’abord pour des raisons familiales parce que mes grands-parents habitaient Nice et que j’y allais souvent, quand j’étais enfant. Et puis, parce que les organisateurs se bougent, donc il faut les aider.

N-P : La rencontre avec vos lecteurs est-elle importante pour vous ?

P.P.D.A. : Oui, quand les gens ont lu les livres précédents, ça c’est bien. Bon, parfois, il y a des rencontres plus superficielles, mais il y en a d’autres qui sont vraiment profondes, notamment quand les gens me parlent des livres qui concernent ma fille. Ça me touche d’en parler. Ici, rien qu’aujourd’hui, j’ai fait quatre très belles rencontres.

N-P : Présentateur du JT sur Tf1 depuis de nombreuses années, qu’est-ce que cela vous a enseigné ?

P.P.D.A. : Une espèce de tolérance avec un regard sur un monde plus ouvert. Voir, découvrir, comprendre … Je trouve que c’est formidable, ça éveille tout le temps la curiosité.

N-P : Qu’est-ce qui vous déplaît dans la profession de journaliste ?

P.P.D.A. : Parfois, les comportements « meute ». Il faut aimer untel ou untel. Il faut détester untel ou untel. Sinon, le métier est magnifique. Il est vrai que parfois le comportement des uns et des autres n’est pas toujours élégant, mais pour le reste c’est un très très beau métier.

ppda3.jpg N-P : Pensez-vous qu’un journaliste sans carte de presse est un journaliste ?

P.P.D.A. : Bien sûr. Vous savez, ce n’est pas une carte de presse qui va déterminer la qualité d’un journaliste. Par nature, c’est l’employeur qui décide.

N-P : Quels conseils donneriez-vous à un ou une jeune journaliste qui se lance dans le métier ?

P.P.D.A. : Avoir beaucoup d’enthousiasme et comme je le disais tout à l’heure, avoir de la tolérance, de la générosité et ne pas avoir d’a priori.

N-P : Les journaux web se multiplient de plus en plus. Appréciez-vous ce nouveau format de média ?

P.P.D.A. : Tout est bon à prendre. Il faut seulement être sûr des sources, bien vérifier, bien faire attention à être très scrupuleux et il faut éliminer les rumeurs qui courent.

N-P : Et pour terminer, si je vous dis « Premier ou Première », à qui ou à quoi pensez-vous ?

P.P.D.A. : A ma classe de première.

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