“Green economy” et développement durable sont des termes déjà amplement connus. Il s’agit d’objectifs de long terme qui nous imposent de repenser les produits, les filières et les cycles productifs en terme d’éco-compatibilité.
La transition vers une économie verte exige d’importants investissements, tels que la reconversion des secteurs traditionnels et de recherche vers la voie de l’éco-compatibilité.
Elle engendre également d’importants bénéfices et ce non seulement au niveau environnemental.
En effet, selon les estimations de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), les avantages économiques des investissements visant la mise en conformité des infrastructures seraient supérieurs aux coûts prévus de leur installation.
L’économie d’énergie qui en résulterait serait en effet bien plus importante que les coûts de transition. Et non seulement : dans une période de stagnation des marchés internationaux, la production et les exportations “vertes” ont moins souffert de la crise, les disponibilités économiques des consommateurs de ces niches commerciales étant moins sensibles à la conjoncture économique.
Un business considérable, destiné selon de récentes études, à dépasser 2.000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années et à créer 3 millions d’emplois dans la seule Europe.
La “voie verte” de l’innovation et de l’économie représente un défi qu’il semble que l’Europe a commencé à relever : d’avantage d’entreprises déclarent en effet intégrer des objectifs durables dans leur activité principale.
