Maupiti, île paradisiaque située à 280 Kms au Nord Ouest de Tahiti : Destination rêvée pour passer d’agréables vacances. Vous pourrez vous dorer au soleil sur ses plages de sable blanc face au lagon transparent qui se marie avec le ciel bleu. Ce joyau de la Polynésie possède en effet un charme et une authenticité inégalés. Et non ? Nice-Première n’est pas partie à Tahiti, enfin pas physiquement !
Nice-Première est restée à Nice où elle a découvert Maupity, un groupe niçois composé de quatre trentenaires :
– Philippe (chant/guitare)
– Nico (batterie)
– Fabrice (Basse)
– Cedric (guitare)
Showcase dans le cadre les » Talents du Sud » ou rocker à la Fnac, premières parties de Kinito ou de Superbus ou participation au festival des » Nuits Guitare » à Beaulieu, Maupity est un groupe pop-rock plein d’espoir aux tonalités de Luke et Melville.
Mais au fait, Philippe, pourquoi votre groupe s’appelle Maupity ?
Philippe : Au moment de la formation du groupe nous avions tous le rêve de partir définitivement nous installer en Polynésie, et pourquoi pas à Maupity, petite île près de Bora Bora qui reste l’une des plus sauvages et des plus préservées.
N-P : Votre groupe est composé de quatre musiciens, comment s’est-il formé ?
Philippe : Le groupe s’est formé en 2001, au départ nous étions cinq, puis après quelques concerts dans les pubs de Nice, Jérôme, l’un des deux guitaristes, est vraiment parti vivre à Tahiti. Je me suis donc mis à la guitare et Nico notre batteur, nous a rejoint en 2002. Nous avons repris les concerts avec un répertoire exclusivement composé de reprises. Très vite une réelle complicité artistique s’est installée dans le groupe et les premières compositions sont arrivées très naturellement. Depuis, impossible de s’arrêter.
Philippe : Nous n’avons pas la prétention de penser que notre musique est particulièrement originale, nous essayons de mettre des influences très variées au service d’un seul objectif : faire sonner des mélodies en français.
N-P : Votre premier album est en cours de mixage, pouvez-vous nous le définir en quelques mots ? Pourquoi l’avoir intitulé « Le temps des sémaphores » ?
Philippe : Définir un premier album est toujours un exercice périlleux. Je pense qu’il clôture la première étape de la vie du groupe en mêlant ses influences immédiates, ses naïvetés artistiques, mais aussi ses ambitions. L’ambition, la notoriété sont les thèmes développés dans la chanson « Le temps des sémaphores » qui a servi de titre à l’album. Pour nous, l’écriture d’une chanson est une fin en soi, cependant sa reconnaissance par le grand public est comme une seconde naissance.
N-P : En écoutant quelques unes de vos chansons sur votre site, j’ai reconnu quelques nuances de Luke ou Melville.
Philippe : Je suis très flatté. J’aime beaucoup le deuxième album de Luke. Il est vrai qu’il a été une source d’inspiration non négligeable. Je citerai aussi Eiffel et inévitablement Noir Désir mais aussi des artistes comme Calogero ou Aston Villa. Nos chansons ont un côté « variété » que nous revendiquons.
N-P : En 2004, vous vous êtes retrouvés finalistes des « Pré-tendances Pop Rock 2004 » et cette année, vous avez remporté la Finale Régionale du Pop Rock Tour RTL2 à Nice. Belle ascension ?
Philippe : C’est essentiellement ces deux événements qui nous ont permis de passer à la vitesse supérieure et de commencer à faire de vraies scènes.
N-P : Fier ?
Philippe : Fiers, oui. Mais surtout préoccupés par la suite des événements, nous restons un petit groupe local et notre envie d’aller plus loin nous pousse à rester tournés vers l’avenir plutôt que de nous auto satisfaire d’étapes déjà franchies.
N-P : Le 23 juin prochain, vous auriez du faire la première partie d’Arthur H. Malheureusement, ce concert a été annulé. Pas trop déçus ?
Philippe : Une immense déception, les occasions de jouer avec des artistes tels que Arthur H sont rares.
N-P : Vous avez d’autres dates de prévues ?
Philippe : Bien sûr, mais nous ne pouvons pas en dire plus pour l’instant……..
N-P : N’avez-vous pas été tenté par le casting pour participer à la Star Academy ?
Philippe : Nous le serons le jour où ils accepteront les groupes et où le directeur du château sera Angus Young.
N-P : Dans votre premier single « Oublie-moi », vous chantez : « Oublie-moi. Petite conne qui glisse entre mes doigts ». Qu’est ce qu’une « petite conne » pour vous ?
Philippe : Nous avions envie d’écrire une chanson un peu légère sur toutes les charmantes jeunes filles qui croient aux beaux discours masquant nos pulsions primaires. Les traiter de « petites connes » c’était une façon de les responsabiliser, de leur dire qu’elles acceptent de rentrer dans le jeu en connaissance de cause.
N-P : Quelle est votre bonne « étoile » ?
Philippe : C’est notre petit Pat, le plus grand manager de tous les temps.
N-P : Maupity, a-t-il « Une faille » ?
Philippe : C’est difficile de l’avouer en interview mais nous aimons beaucoup Eros Ramazzotti.
N-P : Quel est votre « Point de mire » ?
Philippe : Le stade de France en 2019.
Site Internet :
- www.maupity.com
-
https://www.ivoiremusic.com/
