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22 novembre 2024

Aubry à Nice pour y amener « de l’espoir »

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Devant près des 500 militants, Martine Aubry a présenté dans un discours les grandes lignes de son programme. Il ne s’agira pas que de battre Nicolas Sarkozy mais aussi d’apporter de l’espoir face à la politique qui est menée actuellement par la droite.


© Incorruptible
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« Una mattina mi sono svegliato, o bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao » c’est sur cette musique que Martine Aubry a fait son entrée tonitruante dans le hall du palais Nikaia et par extension dans les Alpes-Maritimes. Les quelques 500 personnes présentes étaient en ébullition, des militants sont montés sur leur chaise (quitte à en tomber) pour voir leur candidate arriver. Ce chant italien, hautement symbolique puisqu’il était utilisé par les résistants fait passer le message aux adhérents PS de résister au courant dominant et aux idées établies.

Les élus locaux soutiens de Martine Aubry (Christine Doréjo, Paul Cuturello, Pascale Gérard) se sont succédés au micro, ainsi que « le héraut des médias », selon ses propres dire, le maire de la Seyne/mer, Marc Vuillemot. L’élu varois qui a lutté pour un meilleur accès à la santé en recueillant des pétitions (près de 20000) en vélo sur la route de Paris s’est déclaré « fidèle à certaines valeurs ». Il a dénoncé le « démantèlement des parties super urbanisées au détriment de celles hyperrurales ».

Point commun avec Marine Le Pen, Martine Aubry souhaite relancer une vraie politique industrielle. Pour elle, la sortie de crise ne passera pas par l’austérité « qui a cassé le peu de croissance qu’avait encore la Grèce ». Il faudrait commencer par la « suppression des 50 millions de niches fiscales ». Elle n’a pas peur des idées originales taxer plus les plus aisés : « le 1er litre d’eau ne doit pas coûter aussi cher que l’eau qui remplit la piscine ». « La république doit garantir l’accès de tous aux droits fondamentaux, a-t-elle jouté. Martine Aubry a critiqué le manque de logements sociaux à Nice, « où l’on préfère installer des caméras » ce qui a provoqué des huées dans la salle.

« Je veux aider l’Afrique car je suis socialiste. La guerre en Lybie il fallait la faire mais cela aurait été mieux si Kadhafi n’avait pas été accueilli à paris ». « La France a eu raison quand Jacques Chriac avec Lionel Jospine ont refusé d’aller faire en Irak (sic) ». Un anachronisme sans doute révéléteur de l’image qu’elle a de la droite aujourd’hui, qu’elle ne perçoit plus capable d’être humaniste. Elle a d’ailleurs fustigé les déclarations qui « font honte à la France », d’Eric Ciotti et de Christian Estrosi, les « prem’s » à vouloir appliquer la politique de Sarkozy.

C’est donc la gauche qui doit rapporter ses valeurs au devant de la scène, et apporter l’espoir face à Nicolas Sarkozy. Les jeunes, bien représentés dans la salle « devront choisir le ou la présidente qui sera au pouvoir pendant les 5 plus belles années de leur vie » a déclaré la candidate aux primaires. Patrick Allemand, soutien déclaré de François Hollande était également présent en tant que vice-président du conseil régional et « dans l’optique de l’après, où il faudra se rassembler ». Et cela quel que soit le vainqueur.

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