Dans le Vieux Nice, rue Benoît Bunico, se cache un lieu atypique. La Falabrac Fabrik est une association aux multiples casquettes : boutique, bibliothèque, cantine, café… C’est un des microprojets financés par la région, par l’intermédiaire du CLAIE. Explications.
La Falabrac Fabrik et la CLAIE
Sous ce nom abracadabranstesque (comme dirait notre ancien président), se cache une multitude de projets. Et une envie envie de bénvoles qui s’est concrétisée, celle d’un lieu différent qui permet à des activités ou des achats à bas coût pour les adhérents, ou du troc de livres. On y trouve des produits biologiques et issus d’une agriculture non industrielle et locale, on y restaure des objets, les matériaux utilisés en ce lieu sont recyclés ou écologiques… « C’est un laboratoire d’idées » selon Léonard Verhaeghe, président du CLAIE (Coordination Locale des Acteurs de l’Insertion par l’Economique). Cet un opérateur indispensable choisit les associations et agrée la structure, en faisant une expertise pour déterminer la viabilité des projets. Elle permet à la région d’avoir un référent privilégié
Le financement
Le fonds social européen (FSE) envoie des fonds à la Région, qui les redistribue ensuite entre divers projet. La majorité du personnel est bénévole, il y a quelques contrats aidés. La Falabrac Fabrik n’est donc qu’une composante, qu’un simple facette du travail de la CLAIE, à qui elle a des comptes à rendre. Les adhérents (il y en a actuellement 300) aussi participent à aider les salariés rémunérés à être payés, via des cotisations annuelles et mensuelles, ce qui permet d’avoir accès à un panier de légumes issus des producteurs. La Falabrac Fabrik ne fait aucune marge, elle sert juste d’intermédiaire, de lieu de stockage.
La région, d’un bout à l’autre de la chaîne
La région s’est donc engagée dans cette « politique volontariste » car « ça véhicule beaucoup de valeurs auxquelles nous sommes attachés », déclare Patrick Allemand, qui a ouvert récemment une ferme pédagogique biologique. Du produit à sa distribution, la région subventionne ce commerce alternatif. L’association Falabrac Fabrik reçoit 173 000€ de subventions « le secteur économique social et solidaire est d’autant plus important qu’il n’obéit pas à la même logique », avec un maximum de 23 000€ à consacrer par projet. Tout cela en soumettant les idées de microprojets à Thibaut Dingreville, qui aide à les formuler ou à les préciser, et en respectant un cahier des charges bien précis Thibault Dingreville. Une feuille de présence a du être signée par les intervenants à la sortie, dont le 1er vice-président de la Région « il faut bien justifier notre paie pour cette heure » plaisante Thibault Dingreville. C’est aussi ça, l’associatif moderne.
