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22 novembre 2024

Le tour de France du train Alzheimer est passé par Nice

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Le tour de France du train Alzheimer, qui vise à sensibiliser les populations à cette maladie encore méconnue, a fait halte en gare de Nice-Ville. Une sorte de musée interactif tout en longueur, pour nous apprendre de cette maladie touchant près de 800 000 Français.


Ismaël Paredes © Nice Premium
Ismaël Paredes © Nice Premium
Un train arrêté en gare pendant près de 10 heures, ce n’est pas commun. Qu’il ne faille pas blâmer la SNCF pour cela, encore moins. Hier en gare Thiers, le train Alzheimer a permis au grand public d’avoir un premier regard sur la maladie. Sa valeur pédagogique se décline en différents procédés : visuels, sonores (on peut y entendre Nicolas Sarkozy à Sofia-Antipolis en 2008 faire de la lutte contre la maladie d’Alzheimer un fer de lance).

Il y a aussi de nombreux outils : informatique, sondages recueillis. Car ce train est aussi un lieu de partage et d’écoute, la perception de la maladie par les français, ainsi que leurs attentes sont étudiés à bord. A travers les wagons on découvre la maladie pas à pas, on la voit s’installer. Les différentes étapes de la maladie, sa progression, ses possibles prises en charge. Des sons s’activent sur des écrans vidéos, on voit des personnes âgées qui témoignent. Des consignes sur l’accompagnement du malade, sur sa souffrance et ses difficultés, des choses auxquelles on n’a malheureusement pas accès en dehors de ce cadre ferroviaire.

Le technologie au service du malade.

De l’ordre de 800 000 actuellement, on estime le nombre de malades d’Alzheimer de 1,2 millions en 2020 et de 2,1 millions en 2040. Dans ces
conditions-là, il devenait urgent de faire quelque chose. L’Institution de Retraite Complémentaire des Employés de Maison (IRCEM) était
présent dans le train pour présenter « Quatersperanto ». Ce dispositif a pour objectif d’assister les personnes intervenant au domicile du particulier en situation de dépendance. Il s’appuie pour y parvenir sur les nouvelles technologies et certains programmes informatiques. Parmi eux, le célèbre jeu du mémory, sur écran tactile, censé entraîner la mémoire et donc retarder la perte de celle-ci.

Mais si l’appétence du support est indéniable, le ludique ne représente qu’une infime partie de leur tâche. Des projets mettant la technologie au service des personnes dépendantes sont déployés. La présence de l’IRCEM s’inscrit donc dans le cadre d’une réflexion globale. Les auxiliaires de vie au sens large pourront bientôt communiquer entre eux via un réseau social, voir peut-être contrôler un jour la prise des médicaments à distance via un pilier électronique qui pèserait des médicaments. En plus d’être en processus de professionnalisation, le métier se structure afin de les préparer à être confrontés à des personnes en fin de vie et à des maladies comme Alzheimer. Des progrès qui ne seront pas un luxe pour faciliter les conditions de vie des deux parties. « Cela peut-être une solution pour favoriser le bien vieillir et retarder l’entrée en maison de retraite », nous explique Eric Savary, Directeur adjoint du Développement de la Relation Clients de l’IRCEM.

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