Des films en avant première à venir regarder ce dimanche 16 Octobre au festival Cinéalma à Carros.
18 jours de Collectif Egypte
Ce film raconte 10 histoires réelles ou imaginées qui ont eu lieu entre le 25 janvier et le 11 février 2011, celle de citoyens ordinaires pris dans des événements extraordinaires qui paraissaient inimaginables et changeront leurs vies pour toujours.
10 chapitres, réalisés dans l’urgence et l’enthousiasme, sans budget, et de manière bénévole, par une équipe de cinéastes, acteurs, techniciens, producteurs pour témoigner des 18 jours qui ébranlèrent leur pays. Parmi ces cinéastes on reconnaîtra : Yousry Nasrallah (Femmes du Caire) et Marwen Hamed (l’immeuble Yacoubian) et Ahmad Abdalla (Microphone).
Les recettes de la diffusion de 18 jours sont consacrées à une campagne d’éducation politique et civique dans les villages égyptiens.
16h45 Beyrouth Hôtel de Danielle Arbid
Zoha et Mathieu se rencontrent un soir, à Beyrouth. Elle, jeune chanteuse libanaise, qui essaie de s’affranchir de la mainmise de son ex-mari. Lui, avocat d’affaires français en mission, progressivement surveillé puis suspecté d’espionnage. Ils vont vivre pendant quelques jours une histoire d’amour faite de peurs et de désirs, d’intrigues et de violence. Beyrouth Hôtel est une romance sur le fil, à l’image d’un pays vacillant entre guerre et paix, où d’un instant à l’autre, tout peut chavirer…
En présence de la réalisatrice.
Née au Liban en 1970, Danielle Arbid quitte Beyrouth à l’âge de 17 ans, s’installe à Paris et étudie la littérature. Sélectionnés par de nombreux festivals en France et dans le monde, ses films reçoivent plusieurs récompenses. Ses deux long-métrages « Dans les champs de bataille » et « Un homme perdu » sont sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes en 2004 et 2007. Beyrouth Hôtel est son troisième long-métrage de fiction. Réalisé pour Arte, il a été sélectionné en compétition officielle au festival de Locarno, en 2011.
Il Gioiellino de Andrea MOLAIOLI
En plein dans l’actualité ce film relate l’emblématique scandale de Parmalat (2004) qui a placé derrière les barreaux, pour liquidation frauduleuse, les dirigeants de la société agro-alimentaire et plongé dans le désarroi les actionnaires et investisseurs.
Depuis, ce qui était considéré comme le plus gros scandale financier en Europe après1945 a fait des petits, bien plus gros que lui.
Le titre du film vient d’un mot qu’aurait eu un des vrais protagonistes du crack Parmalat « Mis à part ce trou de 14 milliards, l’entreprise est un petit bijou »
André Molaioli, qui fait partie de la nouvelle génération de cinéastes italiens a été notamment l’assistant de Nanni Moretti et Daniele Luchetti
En présence de l’acteur Toni Servillo ou du réalisateur André Molaioli (sous réserve)
La Mosquitera de Agusti’ VILA
Peinture d’une famille citadine, aisée, dont les membres sont victimes d’un obscur sentiment de culpabilité : la mère envers son fils, le père envers la femme de ménage, et le fils envers toute forme de vie animale.
Une intrusion dans l’intimité d’une famille obsédée par l’idée d’une vie parfaite mais confrontée à ses propres travers.
Caustique, grinçant à l’humour débridé, La Mosquitera est le second long métrage de ce cinéaste catalan qui a débuté par des courts et des documentaires.
Antigone d’Or du CinéMed de Montpellier, Grand prix du Festival de Karlovy Vary, Premiers plans d’Angers…
En présence du réalisateur
Agustí Vila est né en 1961 à Barcelone, diplômé en philologie espagnole à l’Université de Barcelone, il devient réalisateur pour la télévision catalane (TV3). Il a réalisé le court-métrage Abreme La Puerta!, et écrit la pièce de théâtre La Ventana Cerrada.