Ce week-end a eu lieu le 18ème championnat du monde de Pilou. Cela se passait à Coaraze sur les hauteurs de Nice. Durant toute la journée de samedi, 40 équipes se sont affrontées jusqu’à ce que les deux meilleures jouent la fameuse finale.
A l’image de la coupe du monde de football, le groupe vainqueur a gagné un prix. Seule différence : il ne s’agit pas d’un trophée en or, mais d’un objet confectionné par les écoliers de Coaraze. L’organisateur Emmanuel Mari, explique cela : « C’est un cadeau symbolique. Dans ce sport, nous mettons en avant l’esprit fair-play ».
Cela fait 18 ans que ce passioné a monté son association « Avanti ». Une association dont le but est surtout de revendiquer la culture niçoise au moyen du pilou. Un sport à la fois simple dans l’idée et dans sa tactique. Véritable amoureux de cette discipline , Emmanuel Mari en raconte la raison : « Je suis tombé dedans quand j’étais petit. J’ai repris le flambeau familial car ce sport est à mes yeux une vraie partie de plaisir! »
Un moment de convivialité où enfants et adultes peuvent faire équipe ensemble et, surtout, où la violence est éliminatoire. Tels sont en résumé les grandes lignes caractéristiques du Pilou. Pratiqué uniquement à Nice et dans ses alentours, ce sport attire surtout les jeunes. Ils étaient d’ailleurs près de 200 à assister aux tournois, assis sous des oliviers.
le reste de l’année, des matches sont également organisés au port de Nice comme à Villefranche-sur-Mer. Prochain grand rendez-vous : le 2 septembre pour le 1er « Master de Pilou », organisé par l’association « Testa d’or ».
Saluons tout de même la victoire de la paire « Benfica Napoli » de Valrose sur » Les endormeurs » des Diables Bleus.
Et comme on dit à chaque fois… A l’an que ven !