Avec la frénésie que l’on sait, la société de consommation s’est emparée de ce jour sacré, qui se fête dans le Comté depuis le VII ème siècle. Si ce n’est pas déjà le cas, profitez de cette année pour apprendre à fêter en famille le Noël traditionnel.
C’est aujourd’hui le rythme de Noël. Une fête que vous fêterez sans doute parmi les vôtres.
Si vous êtes l’hôte de vos proches, surprenez les en fêtant ce jour selon les traditions séculaires de la Countea.
Rassurez vous, il n’est pas question de priver vos enfants du père Noël, mais plutôt de leur offrir un réveillon fait de petits gestes et qui les marqueront. N’oubliez pas de leurs expliquer ces symboliques et ces coutumes qui, dans un monde tendant à s’uniformiser, les ancreront dans l’atmosphère de Calèna. Une ambiance particulière faite de rituels qu’ils souhaiteront transmettre par la suite à leurs enfants.
Calèna, un nom particulier
Noël se dit « Calèna » en nissart, un nom qui remonte au mot latin calenda, (calendes). Il se distingue des autres racines lexicales que l’on trouve en France en ne provenant pas de la racine Nativité, qui a donné Noël. Dans le calendrier romain, les calendes étaient le premier jour du mois. Le 25 décembre correspondait au premier jour de ce même mois, d’où l’appellation.
En l’an 337, le pape Jule Ier choisit la date du 25 décembre pour célébrer la naissance du Christ. Les rites chrétiens se généraliseront au VIIème siècle à Nice et en Provence.
Fête profondément chrétienne, Noël dans le Comté de Nice garde pour autant des réminiscences de croyances païennes. Certaines familles laissent par exemples les miettes du repas pour nourrir les « petites âmes » le soir du réveillon. Pour certain, Calèna recouvre d’ailleurs un ancien rite païen lié au cycle solaire naturel : le passage de la vie à la mort.