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22 novembre 2024

Fin d’année à l’Opéra de Nice : Coppélia séduit les amateurs de ballet

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Quel beau choix de terminer l’année en assistant à la dernière des six représentations du ballet que l’Opéra de Nice et son Ballet dirigé par Eric Vu-An a programmé pour ces fêtes de Noël.

En effet, Coppélia est une pièce fraiche qui permet un divertissement salutaire dont nous tous ressentons le besoin à l’approche de la nouvelle année qui se présente morose.


Ayant eu le bonheur de voir la version avec la chorégraphie de Roland Petit il y a plusieurs années de cela (considérée comme le nec plus ultra du XXIème siècle) , nous pouvons témoigner la qualité de la mise en œuvre du projet artistique du Ballet Nice Méditerranée et de son directeur Eric Vu-An qui s’apprête à conquérir les faveurs de l’exigeant public de l’Opéra de Rome au mois de février.

Coppélia, ou la Fille aux yeux d’émail est un ballet en deux actes et trois tableaux d’Arthur Saint-Léon, sur un livret de Charles Nuitter, musique de Léo Delibes, d’après le conte d’Hoffmann « L’Homme au sable » ( Der Sandmann), représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris le 25 mai 1870.

Le rôle de Swanilda, tenu par Giuseppina Bozzacchi, est devenu un rôle mythique du répertoire classique.

Tout comme Giselle, Coppélia est composé sur la structure du leitmotiv, empruntant de nombreux passages au folklore d’Europe centrale : les thèmes slaves et la mazurka y occupent une bonne place, tandis que la csárdás apparaît pour la première fois sur scène.

L’intrigue suit le conte d’Hoffmann L’Homme au sable, dans lequel Frantz est fasciné par la silhouette de Coppélia, aperçue derrière la fenêtre de l’atelier du savant Coppélius. Mais elle s’avère n’être qu’un automate…

Le livret met en scène Swanilda, son fiancé Frantz et le vieux Coppélius, fabricant de poupées automates, dont l’ambition est d’en créer une douée d’une âme. Frantz s’éprend de la dernière création du vieillard, entrevue par la fenêtre : Coppélia qu’il croit vivante. Swanilda, jalouse s’introduit dans son atelier. Frantz y pénètre à son tour, surpris par Coppélius qui tente à l’aide d’un breuvage de sa composition de l’endormir pour lui ravir son âme. C’est alors que Coppélia s’anime, et pour cause : Swanilda a pris la place de la poupée. Elle brise les automates et s’enfuit avec son fiancé qu’elle épousera à la fête du village…

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