Le foie gras et les chocolats de la fin d’année, c’est fini ! Place à la course et la 13ème édition de la Prom’Classic pour éliminer tous ces mets que l’on a mangé, la plupart du temps, en excès. Cette fois encore la célèbre Promenade des Anglais sera pleine : près de 7000 candidats seront sur la ligne de départ ! Au milieu de ces coureurs, Jérémy Trencart, 24 ans, qui depuis deux ans s’est mis à la course à pied, sa nouvelle passion. Un sportif qui court pour le plaisir mais qui s’entraîne aussi chaque semaine pour améliorer ses chronos. S’il fait partie de la grande majorité des « runners » silencieux, le natif d’Annecy prend la parole et affiche ses ambitions.
L’année dernière j’ai réalisé un temps de 44 minutes. Cette année, je veux bien sûr battre ce record et faire 42 minutes maximum. C’est bien de démarrer l’année sur ce type d’épreuve. Même si ce n’est « que » 10 kms, ç’est plus sympa, ça regroupe le grand public. C’est un évènement convivial aussi car c’est plus accessible comparé à un semi-marathon ou un marathon où là, c’est plus sérieux.
Qu’est ce qui vous a donné envie de faire de la course à pied ?
J’ai toujours couru. J’ai longtemps pratiqué du judo et la course à pied m’a permis de tenir ma catégorie de poids. Un jour un ami m’a proposé de faire une course avec lui, j’ai beaucoup aimé l’ambiance et c’est ça qui m’a donné envie de continuer par la suite. J’ai fait une course, puis une autre et j’ai commencé à en faire mon activité sportive principale. Ce qui m’a beaucoup plu également c’est qu’à chaque course on retrouve aussi bien les professionnels que les amateurs. C’est excitant sportivement car on démarre tous sur la même ligne et on peut se retrouver aux côtés de grands champions !
Est-ce qu’à long terme vous souhaitez devenir coureur professionnel ?
Professionnel je ne sais pas mais j’ai vraiment pour ambition d’être un coureur et un concurrent sérieux et confirmé. Je veux battre mes records, améliorer mes chronos et réaliser les meilleures performances. Après on ne sait jamais ce qui peut se passer, tout le monde rêve secrètement de finir professionnel, surtout que c’est un sport qui se pratique de 7 à 77 ans donc j’ai tout le temps pour progresser (rires) !
Y a-t-il une course, marathon ou semi-marathon, que vous rêvez de disputer ?
Le Marathon de New-York. C’est l’un des plus mythiques. Je me le fixe à long terme, peut-être dans deux-trois ans. Mon vrai rêve, ou plutôt projet, c’est d’avoir un panel de courses dans le monde entier. Je veux profiter de ce sport pour voyager et découvrir les différences d’une course à l’autre, ressentir des sensations différentes par rapport à l’ambiance, le niveau de l’épreuve et les paysages. Cette année je vais tout faire pour participer au marathon de Genève. Ce sera une première étape.
