« Jean-Pascal, le comique qui ne savait ni chanter ni danser à la Star’Ac I, tourne dans un téléfilm ? Non. » Vous ne me croyez pas pourquoi ? Parce qu’on a l’habitude de le voir faire le con, (comme il dit), ou de faire le pitre ? Mais Jean-Pascal, ce n’est pas que ça ! Et pour preuve, regardez le nouveau téléfilm de TF1 « Section de Recherche », M. Lacoste trop souvent traité de râleur, y incarne avec merveille un rôle presque sur mesure. Un comédien is born !
Sous ses allures de chien fougueux, Jean-Pascal Lacoste aussi classe que vrai s’est amusé, entre deux cuillères d’un truc trop compliqué à manger, à répondre à notre interview. « Mais pourquoi ils ne font pas des choses simples, ici ? Des pommes de terre sautées et un morceau de viande ! », dit-il. Et oui comme à la maison ! Jean-Pascal, c’est ça : la spontanéité et la sincérité. Et parce que Jean-Pascal est cool et parce qu’on a l’impression de le connaître depuis toujours, le tutoiement vient tout seul.
Nice-Première : Jean-Pascal, tu co-animes depuis quelque temps déjà l’émission « Incroyable mais vrai ».
Jean-Pascal Lacoste : En effet, nous présentons avec Roger Pierre, Bruno Roblès et Sophie Favier des phénomènes incroyables accompagnés d’images étonnantes. Par exemple : un bébé qui tombe du huitième étage et qui ne se fait rien. Il faut rappeler que toutes ces images qui montrent des personnes dans des situations assez rocambolesques sont vraies et que chaque personne s’en sort indemne. Ce sont des personnes incroyables mais bien réelles. Cette année, nous attaquons la quatrième saison. Les émissions sont diffusées tous les jeudis.
N-P : Quel rôle as-tu dans cette émission ?
J.-P.L. : Je suis un peu là, entre guillemet pour dire tout ce que tout le monde pense tout bas. Ça toujours été mon rôle (Sourire). Bruno nous « drive ». J’ai la rubrique « Internet » et les sujets « extralustupide ». Je fais un peu le con (Sourire) C’est une émission dans laquelle on se détend, c’est que du plaisir. C’est très agréable.
N-P : Et la chanson, tu as laissé tombé ?
J.-P.L. : Non, mais j’ai trop vendu (Rires). Je fait la concurrence aux autres artistes, ça les emmerde, alors j’ai arrêté (Sourire). Mais que veux-tu ? J’ai trop vendu (Sourire). Non, je referais peut-être un tube, rien que pour les faire chier, juste pour les emmerder parce qu’ils se foutent de ma gueule (Rire).
N-P : Par contre, le métier de comédien t’attire puisque tu joues dans un nouveau téléfilm intitulé « Section de recherche » dans lequel tu joues le rôle de l’enquêteur Luc. Peux-tu nous décrire ton personnage ?
J.-P.L. : Luc est un spécialiste en informatique, électronique et téléphone. Il est calé là-dedans. Il est accro à Internet.
N-P : Et toi ?
J.-P.L. : Moi aussi, j’adore l’informatique. Je travaille sur Mac, les gens n’aiment pas, il paraît. Je fais des montages vidéo. J’adore. Sur Internet, j’adore chercher, regarder grâce au webcam. Je visite les pays, les Etats-Unis ….Je ne suis pas trop t’chat ou je ne vais pas sur les sites de rencontre. Pour moi, Internet est un bon moyen de recherche, Luc se retrouve un peu en moi de ce côté-là.
N-P : Tu as un site Internet ?
J.-P.L. : Non, pleins de gens en ont, mais moi j’en n’ai pas.
N-P : Qui est Jean-Pascal ?
J.-P.L. : Jean-Pascal ? Ce n’est pas à moi de juger qui je suis.
N-P : Alors, maintenant, je m’adresse à l’enquêteur Luc.
J.-P.L. : Oui (Sourire)
N-P : Alors, enquêteur Luc, pouvez-vous me définir en quelques mots Jean-Pascal Lacoste ?
J.-P.L. : (Rires) ça me gêne….. (Sourire) Jean-Pascal, il est honnête et ambitieux. Il est devenu mature sachant que quand il a envie de dire « merde », il dit « merde ». Il est comme tout le monde. Il a juste une chance inouïe depuis 4-5 ans. Il peaufine cette chance. Ça fait très Delon de parler comme ça (Rires). Ça fait « kéké » (Rires). Je peaufine la chance que j’ai. Je travaille, je sais que tout peut arriver quand on travaille. Je m’efforce de bien faire mon boulot. Je pense que ça évolue plutôt positivement. Jean-Pascal est simplement content.
N-P : Quelle est ton ambition de « rêve » ?
J.-P.L. : Je voudrais passer des castings aux Etats-Unis.
N-P : Pour quoi faire ?
J.-P.L. : Du cinéma.
N-P : Pas des séries ?
J.-P.L. : Be écoute … Si on me propose 24 ou Lost. Je ne vais pas leur dire : « Ecoutez les mecs, je vais faire trier ». Non, non (Rires). J’aimerais tenter quelque chose aux USA. Il cherche de plus en plus de français, tu vois. Olivier Martinez, qui pour moi est un exemple, fait carrière en France et aux USA. Je trouve ça énorme. Là, je viens de me rendre compte que mon anglais était pas correct enfin ça passe à peu près. Alors pourquoi pas ?
N-P : Et le cinéma français ?
J.-P.L. : J’ai en effet quelques propositions. Il faut que je passe des castings. En fait depuis « Section de recherche », tout se bouscule entre guillemet. Je démarre. Pendant cinq ans, j’ai labouré, maintenant, je commence à semer. Quand on bosse, ça paie toujours.
N-P : Quel rôle aimerais-tu jouer ?
J.-P.L. : Je voudrais jouer le rôle d’un drogué, d’un fou, d’un bandit, de quelqu’un de taré. Faire des choses où l’on ne m’attend pas. Jouer Jean-Pascal c’est cool mais … Oui, je voudrais jouer un rôle « trash ». Un fou !
N-P : Et le théâtre ?
J.-P.L. : Je suis entrain. J’ai commencé juste après « Section de recherche ».
N-P : Tu aimerais te retrouver face au public sur les planches ?
J.-P.L. : Oui bien sûr, ça serait vachement bien mais pour le moment, je m’oriente plus vers la fiction voir le cinéma. Piano, piano. Je garde mon rythme : doucement, ça va venir, plutôt que de m’éparpiller et me planter. On va garder cette optique. On fera des choix et « Inchala » L’important, c’est que je sois en bonne santé. Pour l’instant, tout est gagné ! (Sourire)
N-P : Comment a été Xavier Deluc sur le tournage de « Section de recherche » ?
J.-P.L. : Il m’a materné un peu. Quand je suis arrivé, personne ne m’a jugé sur ce que j’avais fait avant, je trouve ça génial. Ils m’ont « drivés ». Dès qu’on avait une pause, Xavier, il répétait ses textes et quand j’étais embêté, il me montrait comme jouer ma scène. Il arrêtait sa répétition pour me montrer, il venait me « driver ». Mais ils ont tous fait ça. C’est ma première expérience réelle et si c’est partout pareil, je ne vois pas pourquoi certains se plaignent, tu vois. Je suis vraiment super bien tombé.
N-P : Et Kamel Belghazi ?
J.-P.L. : Kamel ? Très sympa. Xavier, il a plus de bouteille, mais Kamel m’a aussi aidé. Il y a vraiment une osmose entre tout le monde. C’est chouette ! (Sourire)
N-P : Et pour terminer, Jean-Pascal, si je te dis « Premier ou Première », à quoi ou à qui penses-tu ?
J.-P.L. : Pouffffffffff…. Certes ….. Là tout de suite ?
N-P : Oui.
J.-P.L. : A Maïté avec une tomate mozzarella et une belle anguille qu’elle n’arrive pas à tuer. C’est ce qui me vient de suite à l’esprit là.
N-P : ça c’est la faim.
J.-P.L. Oui, ça c’est parce que j’ai la dale.
N-P : Bon appétit Jean-Pascal.
J.-P.L. : Merci.
Site Internet du Festival de Télévision de Monte-Carlo : https://www.tvfestival.com/