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22 novembre 2024

Le Capitaine Kamel Belghazi enquête à Monte-Carlo

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1-26.jpg Le téléspectateur a découvert Kamel Belghazi dans le rôle de Nourredine, l’apprenti cuisinier et petit ami de la fille du très grand chef Beaumont dans la série « Une famille formidable ». Au cours des épisodes, il aura pris des galons jusqu’à dépasser le maître et devenir son beau-fils. Aujourd’hui, il a tombé sa toque et son tablier (pas pour longtemps) pour porter l’uniforme de gendarme.

Cette année, Kamel Belghazi incarne l’un des héros de la nouvelle série policière de TF1 « Section de Recherche » au format 52 qui retrace le quotidien d’une unité de gendarmerie, chargée tout spécialement de résoudre des affaires criminelles. On y retrouvera notamment en acteurs réccurents Xavier Deluc et Jean Pascal Lacoste.

Nice-Première est parti enquêter au Karément sur cette nouvelle « Section de Recherche » dirigée par le jeune capitaine Ghemara qui pour l’occasion avait quitté ses rangers pour des tongs bleus, La chaussure la plus remarquée du festival !


Nice-Première : Capitaine Enzo Ghemara, pouvez-vous me présenter Kamel Belghazi ?

Kamel Belghazi : Ola (Sourire). C’est un délinquant notoire (Rires). Non, non. C’est super compliqué. C’est quelqu’un de plutôt gentil qui a les pieds sur terre et qui est assez pragmatique. Il est sympa.

N-P : A-t-il commis des délits ?

K.B. : Quand il était jeune ? Non. Il n’est pas allé jusqu’au délit. Il a commis quelques infractions pas plus que d’autres. Pas de quoi nettoyer au « karcher » (Sourire) Pas de tribunal, pas de prison. Rien Kamel Belghazi est un honnête homme, un bon citoyen, assez respectueux des règles et de la loi.

3-14.jpg N-P : Il sait tourné vers le rôle d’un capitaine de gendarmerie, Pourquoi ?

K.B. : Je ne pense pas qu’il se soit tourné vers ce rôle pour jouer au gendarme et au voleur mais plus parce qu’il avait envie de jouer tout simplement. Mais au jour d’aujourd’hui, un capitaine de gendarmerie, c’est bien.

N-P : Gendarme ou voleur ?

K.B. : Enfant, il était plutôt du côté des voleurs sans être véritablement voleur. Je crois qu’on est toujours du côté des voleurs quand on est jeune. Il y a toute une histoire autour des délinquants. Les jeunes ont une admiration particulière, une fascination des voleurs qui est liée probablement à leur personnalité, je pense. Quand on est enfant en bande, on a plus envie d’être « voleur », c’est plus drôle d’être « voleur » : d’essayer d’échapper aux autres que de poursuivre les autres. C’est plus drôle ! (Sourire)

N-P : Un nom de voleur qui vous vient à l’esprit ?

K.B. : Ali Baba et les 40 voleurs.

N-P : Et Kamel Belghazi, en quel style de voleur se verrait-il ?

K.B. : Arsène Lupin. Un voleur de grande classe ou en Robin de bois, au de-là du mythe, je ne me compare pas à Robin des bois : prendre d’un côté pour donner aux autres, un peu une vision sociale, charitable du marché connu. Partager les ressources pour que tout n’aille pas chez les mêmes. Quand, la loi, l’administration ou le travail ne peuvent pas permettre de s’en sortir, c’est pas mal qu’il est de temps en temps des gens comme ça. Des « Robin des bois. » (Sourire)

N-P : Auriez-vous aimé faire une carrière dans la gendarmerie ?

8-4.jpg K.B. : A un moment donné, je me suis dit : « Commissaire de police, c’est un beau métier » parce qu’il y a un sens du détail, de la recherche, de la psychologie. Il y a beaucoup de choses. C’est un métier qui regroupe beaucoup de qualités. Ce n’est vraiment pas donné à tout le monde. Il y a la capacité de comprendre, d’analyser, de synthétiser, de diriger, de fédérer. Il faut énormément de qualités humaines pour faire ce métier-là. Oui, c’est un métier qui m’intéresse, mais je ne serais jamais devenu un gendarme ou un commissaire de police. Je n’ai aucune répulsion envers ces gens-là. D’autant plus que maintenant, il existe des méthodes d’investigation très intéressantes, il y a des personnes très brillantes qui travaillent dans la police et dans la gendarmerie. Ce n’est plus le gendarme du coin du style  » Le gendarme de St Tropez « (Sourire). Il y a vraiment des choses très intéressantes dans ce métier et il y a aussi des gens de très grande qualité.

7-6.jpg N-P : Revenons aux choses plus sérieuses, votre métier. Cette année, donc, vous interprétez un capitaine de gendarmerie dans un nouvelle série « Section de Recherche » sur TF1, Avez-vous préparé ce rôle avec beaucoup d’attention ?

K.B. : Non, je n’ai pas beaucoup eu de temps de préparation. Je n’ai pas fait de stage dans les gendarmeries. Je me suis documenté sans savoir que j’allais interpréter ce rôle. C’est un domaine qui m’intéresse. Je me suis informé sur les méthodes d’investigation de la police et la gendarmerie. Ensuite, juste avant, le tournage l’année dernière, il y avait les journées de la gendarmerie au Champs de Mars sous la Tour Eiffel et je suis allé voir le stand de la gendarmerie scientifique pour savoir comment elle travaillait. J’ai discuté avec. Je me suis renseigné un peu auprès d’eux, histoire de savoir comment il bossait : les rapports entre les uns et les autres au niveau de la hiérarchie et la structure des enquêtes et des débriefings.

N-P : Des prochains épisodes de prévus ?

K.B. : Oui, on va tourner à partir du mois de septembre. On va en faire huit entre septembre et décembre. On va les tourner par quatre, puis on s’arrête une dizaine de jours puis on refera les autres.

N-P : Où ?

K.B. : A Bordeaux les extérieurs puisque c’est la section de recherche de Bordeaux et les intérieurs sur Paris. Ensuite, on rattaque au mois de mars ou avril pour en faire encore quatre.

10-3.jpg N-P : Et notre « famille formidable », comment va-t-elle ?

K.B. : (Sourire) Elle va bien la famille. Elle est formidable (Rires). J’ai vu Alexandre Thibault l’autre jour à Marseille. J’ai revu aussi Bernard Lecoq, il n’y a pas très longtemps et Joël Santoni.



N-P : Vous n’avez pas coupé les ponts ?

K.B. : Non, non. On se voit toujours. On est devenu ami. On s’appelle, on prend des nouvelles des uns et des autres, oui on s’appelle régulièrement. Vous voulez que je vous annonce une bonne nouvelle ? (Sourire)

N-P : Oui !

K.B. : On va refaire trois autres épisodes au mois de février 2007. Et je pense que ça va être formidable (Rire) franchement.

N-P : Génial ! Ce téléfilm est très attendu par le spectateur. En un mot, « Une Famille formidable », c’est formidable, n’est-ce pas ?

K.B. : (Rires) Oui, sans aucun doute. Il faudrait que vous veniez sur le tournage pour vous en rendre vraiment compte de la façon dont ça se passe. On travaille mais dans la bonne entente, la joie et la bonne humeur.

7-7.jpg N-P : En tout cas, c’est ce qui se dégage de notre petit écran quand les épisodes sont diffusés.

K.B. : Oui, c’est bien. Il y a beaucoup de jeu. Il y a une telle entente entre les uns et les autres que ça devient facile après entre guillemet mais on travaille beaucoup. En fait, on ne voit plus les ficelles tellement on arrive à se comprendre et à se connaître. Il y a une vraie écoute entre nous, c’est ce qui permet d’avoir des choses intéressantes. C’est un bon moment. (Sourire)

N-P : On les attend avec impatience.

K.B. : Oui, c’est vrai. Il y a un engouement populaire pour cette série. Je suis ravi de travailler comme ça. En 2005, quand on a refait un tournage, on s’est retrouvé comme si on s’était quitté la veille pourtant quatre ans avaient passé. Chacun avait mûri dans sa personnalité, dans son jeu et ceci a donné une marge de liberté plus grande à Joel Santoni. Il y a toujours des situations plus rocambolesques. C’est super (Sourire).

N-P : Dans « Section de Recherche », vous jouez avec Jean-Pascal Lacoste, que pensez-vous de lui ? (Jean-Pascal qui n’est pas très loin de notre table fait semblant de lui glisser un billet pour que Kamel dise du bien de lui) (Rires)

K.B. : (Rires). Très sympa. Je n’ai pas d’a priori particulier. C’est un comédien comme un autre. Il est très bien. Non, sincèrement, si ça se passait mal, je le dirais mais en l’occurrence, ça se passe très très bien. Jean- Pascal est sympa, jovial. Il amène un côté bonne humeur sur 11-2.jpgle plateau. On le sent progresser au fur et à mesure des épisodes.

N-P : Et pour terminer, si je vous dis « Premier ou Première », à qui ou à quoi pensez-vous ?

K.B. : A la compétition car dans une monde de compétition qui se souvient du second ?

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